Ces hypocrites veulent créer le chaos pour s’emparer simplement du pétrole libyen. Il n’y a pas, certes, d’hommes indispensables mais, qui pour remplacer Mouammar Kadhafi dont le sort est probablement scellé ? Rien de significatif, rien de probant sur le terrain ne laisse vraiment présager la paix. Rien ni personne ne peut réellement comprendre cette attaque imminente contre un peuple-c’est de celà qu’il s’agit- et ceux qui applaudissent ne sont que des imbéciles, des criminels pires que Kadhafi.
De savoir que la démocratie, pseudo démocratie même, passe par les armes, on ne peut que douter de la sincérité de ces gens. A l’issue de trois jours d’âpres négociations, le Conseil de sécurité de l’ONU a donc voté en faveur d’un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi. Ceci, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye. Mais, les premières victimes seront les innocents libyens. Pendant ce temps-là, Laurent Gbagbo tue impunément. Hier, pas moins de 25 tués à l’aveuglette à Abobo. Pendant ce temps-là aussi, le roi de Bahrein décrète l’état d’urgence et, la foule qui occupait la place Manama mercredi, a été violemment délogée par les forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à tirer sur les contestataires. Là-bas, le peuple n’a, semble-t-il, pas besoin de liberté pour la communauté internationale qui fait preuve d’un étourdissant silence…
Que penser des dirigeants africains, du Nigéria de Jonathan Goodluck en passant par le Gabon d’Ali Ben Bongo et l’Afrique du Sud de Jacob Zuma ? Rien ou presque. Ce qui est sûr, la déstabilisation de la Libye ne se fera pas sans risque pour l’Occident. On ne peut pas impunément mentir, tuer, triturer le trait, voler les richesses des autres sans payer. Bon, calmons-nous et terminons ce petit billet de colère avec la chanson de Patience Dabany, la mère du président gabonais Ali Bongo. Belle chanson où je retiens la phrase dans les choeurs où on dit « c’est pas bon ». Oui, ce que font BHL et Sarkozy c’est pas bon. Sarkozy a réuni ce matin des responsables français et est entrain de passer des coups de fils aux dirigeants africains, de l’Union africaine (UA) et de la Ligue arabe. Il souhaite leur aval. Plus dure sera la chute.