Après la rencontre qui était prévue cet après-midi avec de nombreux invités sans les Africains qui ont décliné l’offre, Nicolas Sarkozy gonfle donc ses biscotos. Du déjà vu. Comme par hasard, la coalition des vautours comprennent qu’il ne faut pas attaquer dans le vide des civils car, c’est bien de ça qu’il s’agit. Dépécer un état n’est donc pas chose facile.
Selon l’AFP, le président français a indiqué que des avions français survolent actuellement la Libye et empêcheront vaille que vaille des attaques contre Benghazi. Tiens. Que se passe-t-il donc à Benghazi ? Rien ou presque, à part que les insurgés, tireurs d’élites qu’ils sont, ont abattu comme des grands, leur propre avion, ce qui avait été considéré comme une victoire des révoltés qui avait abattu selon une certaine presse en mal de sensation, un avion du leader libyen…
Pour Sarkozy donc, ces aéronefs sont prêts à intervenir contre des blindés de l’armée libyenne. Kadhafi peut « encore éviter le pire » en respectant « sans délai et sans réserve » la résolution de l’ONU, indique enfin le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy. Les bélliqueux en sont pour leurs frais car, in fine, il finit sa parodie en ajoutant « la porte de la diplomatie se rouvrira lorsque les agressions cesseront ».
Les belliqueux / Crédit photo/ AFP
Donc, vous l’aurez compris, Sarkozy s’est dégonflé. Il ne s’agit donc plus d’attaquer la Libye ou de faire partir Mouammar Kadhafi. Le vrai coup vient donc des Africains qui ont décliné cette invitation, préférant se réunir à Nouakchoot, en Mauritanie, en indiquant qu’ils veulent une médiation au lieu d’une guerre. Des renégats, oui, mais aucun Africain n’est prêt à attaquer un pays africain. Il s’agit de non africains, qui veulent convoiter le pétrole de l’Afrique.
La classe politique française a montré son vrai visage. Elle est tombée dans un piège de l’agité du bocal, du poisseux de la République. Tiens, une étrange similitude: en 2003, Bush attaque l’Irak à 1 an de l’élection présidentielle; Sarkozy quant à lui, veut attaquer la Libye à 1 an de l’élection présidentielle française.
Affaire à suivre !