Prunus cerasifera

Publié le 19 mars 2011 par Sambuca

Ce matin, en montant sur la mezzanine où se trouve l'ordinateur, j'ai aperçu la floraison tant attendue du myrobolan.

Quel fruitier merveilleux que le myrobolan ! S'il s'installe chez vous, car il s'est naturalisé par ici, laissez –le faire. Si vous avez un petit bout de terrain et pas du tout le temps de jardiner, prenez juste le temps de le planter. Si vous êtes un jardinier averti mais que vous en avez ras-le-bol de traiter les fruitiers, plantez-en un. J'ai vu une page web où il est conseillé aux communes de planter des myrobolans à la place d'arbres non productifs, ils auront l'avantage de nourrir les pauvres. Car un myrobolan produit des kilos de prunes, non seulement comestibles mais délicieuses. Photo du 1 août :



Le mien est là depuis au moins 15 ans, dans le sable pur, et il se débrouille tout seul : ni eau, ni engrais, aucun traitement. Toujours content, toujours sain. Certes il est soumis à l'alternance car, vu ses dimensions, je ne peux ôter les fruits excédentaires les bonnes années. Mais il les amène tous à maturité, tous de la même taille, et, si l'année suivante il y en a moins, il m'en donne quand même quelques kilos. Et il supporte tous les terrains, même calcaires.

Le tronc mesure environ 3m. L'ensemble ne fait pas plus de 4m de haut parce que ses branches se couchent mais il envoie ses branches à au moins 4m du tronc dans 3 directions. Seul le nord ne l'intéresse pas. Sa largeur approche les 10m et il se faufile entre les arbres. C'est pourquoi il m'est impossible de le photographier dans son ensemble. Mais ce comportement est certainement dû au terrain et à la présence de nombreux arbres.













Ses fleurs ressemblent beaucoup à celles du prunus de Romilly. Elles sont à peine plus petites, 2,5cm au lieu de 2,8cm et leur pédoncule est long :









Son écorce est différente. Elle desquame par petites zones qui s'enroulent :