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Courir, c’est comme écrire !

Publié le 23 mars 2011 par Paumadou
Autoportrait de l’auteur en coureur de fond de Haruki Murakami est un livre… qui fait du bien !Je l’ai lu au bon moment et… oui, ça donne envie d’écrire, de trouver son rythme, de s’y mettre vraiment sérieusement (soupir de soulagement).La manière dont j’écris est comme la sienne au départ : brouillon, je pars dans tous les sens, je fais 36000 trucs en même temps…  Sauf qu’il explique bien qu’on ne peut pas tenir sur la distance à ce rythme-là. Et oui… c’est la vérité, je le sens moi-même. Bon après, lui, il a tout arrêté pour écrire (et ça a marché) et il s’est mis à courir (histoire de perdre de la brioche, puis il a plus pu s’arrêter – 10km par jour… un grand malade !  ) Moi, je peux pas me le permettre si facilement : tout arrêter, ok, mais trouver le calme et le silence pour me concentrer…En gros, talent ou pas, il faut de l’entrainement, de la rigueur et une astreinte au travail tous les jours (facile dans mon 2pièces à 5 de me focaliser sur mes écrits et de ne penser à rien d’autre… Va falloir qu’on discute sérieusement avec mes 4 hommes !)Un livre qui fait du bien : parce qu’à 29ans, il s’est réveillé et a totalement changé de vie (sur un quasi-coup de tête… en tout cas l’idée du « si j’écrivais un roman » en regardant du base-ball est assez amusante et pas très loin de ce que j’ai ressenti moi-même, sauf que je regarde pas les matchs de sport) et que ses échecs marathoniens trouvent un écho dans ce que je ressens en écrivant.Hasard ou le fait que j’ai quasiment pas dormi de la nuit puisque j’ai lu le bouquin d’une traite, mais au réveil (2h après) le lendemain… j’avais des courbatures partout ! (comme quoi, c’est un bon bouquin ! Ou le hasard… mais ça reste un bon bouquin que je conseille à tout ceux qui ont la prétention d’écrire des textes )Et puis, j’irai peut-être lire ses romans, tiens ! S’il écrit toujours comme ça, ça pourrait bien me plaire.(PS : j’ai enchaîné ma lecture avec un Kundera… Trèèèès mauvaise idée, c’était comme me tirer une balle dans la motivation créative ! Murakami était lumineux, ça donnait la pêche et l’envie de bosser pour arriver à quelque chose… Kundera… ben tu fais un complexe de « Ptain jamais je pourrais écrire comme ça, alors autant arrêter direct« )

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