Pour un même péché d'action, il y a chez les pécheurs
non pas une seule, mais diverses attitudes d'esprit possibles. Autre par
exemple est le péché d'habitude, autre le péché de surprise. En ce dernier cas,
ni avant ni après la faute on n'en a la pleine advertance, mais on regrette, et
vivement, ce qui est arrivé. Pour le péché d'habitude, au contraire : avant, on
ne cessait de pécher en pensée ; après l'acte, la disposition demeure la
même. Maxime le Confesseur : Troisième
centurie