sans toi

tu pleures...Mais..tu pleures?
est-ce vrai, est-ce faux?
COMME les autres fois,
pour les mains courantes
ou les matins au milieu
à l'épicentre des pièces
tu pleurais, fausse et grandiloquente
à houspiller et à surprendre
et là ton crime a-t-il servi
ta MISERABLE VIE: foutaise!!
tu l'aimais trop, tu l'aimes encore
il t'avait supplié,
il avait cru comprendre
tu l'as assassiné!
que nul puisse le prendre
et là tu téléphone,
tu joues encore, qui t'en voudras
tu sais si bien y faire
tu sais si bien y faire!
alors je me tais,
fini quand je voulais comprendre
aucun rapport avec ce qui est en cours
rien que les sentiments
qu'on ballotte, ballotte:
navré de t'avoir dérangée
moi je te sais dérangée!
il suffit de savoir
rien à n'y plus comprendre
il n'y a plus rien à prendre
aucune autre promesse
non tenue, maintenue
plus rien à dire
rien à te dire
rien à dire
dire
c'est faux,
tout est faut
tu étais consentante,
il faut deux pour tout ça,
rien ne nous cache ra
ni toi, ni lui!