Le 5 avril, sera présenté le concert du groupe anglais Morcheeba au casino de Paris. L’espace classique s’ouvre pour accueillir à la musique électronique qui est né dans l’underground pour rendre visible le mécontentement social de nos temps.
Situé aux 16, rue de Cliché, le casino de Paris fait parti de l’histoire de la ville. Sur ces trottoirs, s’est déroulée l’histoire de France et de l’humanité. Il fut construit au XVIIIe siècle par le duc de Richelieu sous le concept d’un espace pour le divertissement et le spectacle, mais la révolution française le convertit en les jardins de Tivoli, espace dédié aux grandes célébrations populaires avec feux d’artifice. En 1880, le lieu se convertit en palace du théâtre, et ils commencent à se réaliser différent spectacles comme la lutte libre populaire. C’est seulement au début première guerre mondiale que le casino commença à fonctionner de formes structurées, mais les bombardements interrompirent une fois de plus ses activités. Au sortir de la guerre, les activités recommencent avec des revues musicales, un spectacle très apprécié et qui le transforma en un symbole de Paris
Aujourd’hui, en se mettant au goût du jour et au nouveau temps du spectacle, le Casino de Paris attire la musique qui s’est fabriquée au milieu des années 80 à Bristol, en Angleterre, une époque où le Hip hop américain s’est propagé et son sample urbain avec des réminiscences jamaïcaines, commença à disparaître. Néanmoins, dans le port de Bristol, la mémoire musicale des immigrants jamaïcains fit que l’on ne s’arrêta pas de jouer ses sons ancestraux, et des DJ, des MCs, des b-boys et des graffeurs s’unirent autour de Sound Systems informels, pour exprimer la contre-culture à travers le trip-hop.
Dans les années 90, après le succès de Massive Attack, surgit la génération du trip-hop, qui a comme particularité un son plus standard. Morcheeba s’intègre à ce courant musical au milieu des années 90 et sa particularité est de combiner les sons avec d’autres genres musicaux, comme le pop, ambient, R&B, Breakbeat, drum and bass, acid jazz et New Age. Ses fondateurs, le DJ Paul Godfrey et son frère le multi-instrumentaliste Ross Godfrey, épaulé par le vocaliste Skye Edwards, qui abandonna le groupe après cinq albums à succès, en 2003.
Le groupe Morcheeba à traverser de durs moments après la sortie de Edwards, son album “The Antidote” gravé en 2005, où participe comme vocaliste Daisy Martey du groupe Noonday Underground, fut durement questionné par la critique, en se répercutant sur l’appui de ses fans. Aujourd’hui, Sky Edwars est de retour sur les planches et l’année passée ils lancèrent disque “Blood Like Lemonade”.
Sa permanente transformation à converti Morcheeba en année groupe du post trip hop le plus diverses éclectique et intéressant.
Ainsi, Morcheeba comme le post trip hop n’est plus marginal. Ces disques produisent de gros bénéfices et l’influence de sa musique arrive à plus d’une génération.
Pour plus d’informations : http://www.casinodeparis.fr/#more