Je pose la question, parce qu’il n’est pas vérifiable de conclure des suppositions des spécialistes hâtés par l’OTAN dans divers médias complaisants de l’invasion illégitime de la Libye par les forces impérialistes Yankee.
Par exemple, Radio-Canada, notre société d’État canadienne, propose un éventail de spécialistes, plus souvent, des militaires canadiens à la retraite; Gilles Paradis comme référence, ou Rémy Landry, si ce ne sont pas de pseudo-spécialistes de la question du Moyen ou Proche Orient, teintés, évidemment, d’un penchant pour les valeurs de l’OTAN et la défense absolue d’une Israël sioniste à souhait. Sami Aoun n’est qu’un exemple frappant de ces incapacités des médias occidentaux à traiter dans une égalité, des crimes de même importance pourtant.
Il a donc été «affirmé» par des gens probablement malhonnêtes que le Colonel Kadhafi avait précipité des civils sur les lieux de «bombardements terrorisants»…, mais ne serait-il pas plus aisé de se demander pourquoi les avions de l’OTAN ont tout de même fait feu, sachant avec assurance, une assurance soutenue médiatiquement, à nos frais d’ailleurs, qu’il s’y trouvait des civils non-armés, soit disant dépêchés de force?
Effectivement, s’il y a lieu de croire avec «assurance» les dires des spécialistes de notre société d’État canadienne, qu’il y avait des civils non-armés et forcés de siéger les lieux de bombardements prédéfinis par l’OTAN et sensibles au despote Kadhafi, résultant des «dommages collatéraux» inacceptables dont on a eu part -que l’on nomme «terroristes» lorsqu’ils sont perpétrés par «nos ennemis»-, il y a plutôt lieu en réalité, de se demander pourquoi la «coalition humanitaire» a tout de même fait feu!
Nous ne pouvons, avec l’appui des «spécialistes» de Radio-Canada, qu’en conclure qu’il s’agit là, d’actes de terrorisme de la part des pays membres de cette coalition, dite humanitaire, qu’est en fait l’OTAN.
Mais encore, si l’excuse du Bouclier Humain tient pour les forces de l’OTAN, celle-ci, avec l’appui maladroit des médias occidentaux, tel celui de Radio-Canada, elle pourrait tout aussi bien être reprise par les «kamikazes» des attentats du 11 septembre 2001, à New-York et sur le Pentagone.
Nous récoltons après tout, ce que nous semons. Et comme excuse bidon à des crimes perpétrés par un État, donc par un peuple, nous avons déjà vu mieux.