Le cerveau et ses infinies capacités peuvent être source de tant de beauté, de jouissance et de perfection...
En ce moment de plénitude, nous sommes parfaits, nous sommes beaux.
Et puis la vie revient, la réalité, l'exploitation, l'ego mal placé, mal proportionné, les petites failles, les petits écueils, les magnifiques imperfections, je ne sais pas vous mais de cette superbe mécanique, je ne retiens que le faillible, le profondément humain, humilité des habitudes, des défauts, des manquements.
Au final, de mes cohabitations humaines, je ne retiens que le faillible, l'organisation de la vaisselle sale, les fonds d'écrans ou de bouteilles de shampoing, c'est de cette connaissance des failles que l'intimité est appréciable.
Les qualités sont si communes.
N'achetez pas le dernier album d'Adele... il est excellent, but so true it hurts.
"if you ever had..."
J'aime que sa voix devienne plus rauque au fil des performances, comme elle était brisée au moment de l'enregistrement,comme Don't you remember est plus impressionante dans l'album et comment la scène et le bouche à oreille a fait de Someone like you la chanson phare d'un album plus divers qu'il n'y paraît et pourtant moins troublant que d'autres, monolithique et réel dans la douleur de l'abandon, du "lâchage" tel qu'il est.
Et puis elle est si belle. Si fardée en adulte. Mais si belle au fond, derrière le chignon, les brillants, le maquillage.
Merci, ou pas. Je ne sais plus.
Soyons réalistes : dignement, la voix tremblante, le souffle court, "malheureusement jusqu'à la mort".
Ce que c'est, en vrai.