La Résurrection, l’Eucharistie … Et c’est la plus grande part du catholicisme qui semble inconcevable pour « mes amis » …
Je pense cette « incompréhension » comme: l’impossibilité de passer du mythe, du symbole, à la « réalité » du quotidien.
La démarche religieuse consiste à faire le premier pas – comme une sorte de lâcher-prise –vers une Tradition ( catholique, pour ce qui me
concerne – et déjà par ce choix – j’exprime une incarnation ( temps, histoire, culture, langage, éducation …) de l’inexplicable …) ; une tradition donc, qui m’offre les outils ( Livres,
rites, symboles, mythes…) pour tenter de vivre la Réalité de la Résurrection, de l’Eucharistie et tous ces ‘ extra-ordinaires ‘ Symboles d’une Tradition ( les majuscules sont importantes …) qui,
par son histoire, me témoigne du
Je parle du « devenir », parce qu’en Jésus, par exemple, je vois ce à quoi sont appelés à devenir, la femme et l’homme.
A mon avis, se questionner sur la « scientificité » des mythes : par exemple – analyser biologiquement une hostie consacrée pour
savoir si elle a changé de structure, analyser le suaire de Turin pour savoir s’il est une pièce à conviction d’une résurrection qui serait alors prouvée scientifiquement, expérimenter la
possibilité de certains miracles … est absurde sur le plan religieux.
Le matérialisme spirituel avec toutes ses « expériences » ( je pense aux techniques de ‘ méditation, aux ‘séances de groupe’, au culte de certaines images etc ..) , fait partie ( intéressante, il est vrai ) de nos conditions matérielles d’existence, et agrémente nos conditions de vie. Il ne s’agit que d’un confort culturel, qui peut s’ajouter et participer au rituel… et enrichir la Tradition. En aucun cas, ce « matérialisme » ne sera un support scientifique pour prouver ou non « l’existence de Dieu » ( pour faire court …).