Je serai assez d’accord, pour suivre, ( au moins au début du parcours ), les athées, les agnostiques, les libre penseurs qui rejettent les dieux de toute sorte… A
condition, pour la clarté de la position, de lister tous ces dieux…
Les dieux des kamikazes, des sectes, du folklore...
Les dieux attachés aux cultes des reliques, à la magie des miracles, à la guerre entre peuples élus …
Les dieux qui promettent le bonheur de consommer, de guérir son corps, de satisfaire ses besoins…
Tous les dieux de la puissance, du pouvoir et du beau temps …
La magie de la mondialisation, c’est de multiplier les dieux. Devant l’ampleur de la demande de sens, l’offre se multiplie… Le dieu de Jésus, reprenant pour beaucoup de personnes, les qualités, des dieux morts ( Puissance, magie ..) n'intéresse plus la majorité ...
Aussi, je pense que le catholique, que je suis, doit revoir ses représentations religieuses. L’aspect « religieux », n’étant que la partie « visible » de ma spiritualité chrétienne…
Ainsi, il me parait inadéquat de parler « croyances » , si mes compagnons de vie parlent « valeurs »
Si je veux parler du « Sacré », je ne peux m’octroyer « La Vérité ».
Si je veux dialoguer, je dois me reposer sur la raison qui nous est commune.
Sur "le parvis des gentils", je dois connaitre les raisons de l'athée, les doutes de l'agnostique, les expériences de chacun
Jésus dit à la Samaritaine : "Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père…Dieu est Esprit et c’est pourquoi ceux qui l’adorent doivent adorer en esprit et en vérité" ( Jn IV, 21, 24)