Certains d’entre vous attendent ce disque depuis plus de deux ans. Certains d’entre vous se souviennent aussi de Me In May, une chanson inoubliable tant par la simplicité de sa mélodie que par la voix envoutante de celle que l’on appelait encore ZA à l’époque. Si Acoustic Joys est le fruit d’un long parcours semé d’autant d’embuches que de belles rencontres, c’est surtout le début d’une belle histoire. La voix d’Elsa se marie merveilleusement avec les reflets jazz et bossa d’une musique qui sait se faire aussi légère que nécessaire. On pense souvent à Stacey Kent pour la douceur et l’humilité, et aussi à Keren Ann sur La Disparition. Ce sont les prémisses de quelque chose qui va encore mûrir, on sent que les racines sont solides et que les branches vont vite aller chercher de nouveaux nuages.
Acoustic Joys est un disque printanier, presque floral qui se conjugue parfaitement avec cette fin de mars. Elsa annonce le printemps, cette saison où tout semble renaître, où les joues rosissent au soleil alors que l’on se remet à peine de la pluie et du gel. À ce titre, les chansons pourraient pécher par une certaine superficialité, ce qui n’est jamais le cas. Ce disque est un doux équilibre entre la chaleur de la bossa et de la pop et la liberté qu’incarnent des genre musicaux comme le manouche ou music-hall.
Avec la musique d’Elsa, le Printemps est bien plus subtil qu’il n’y paraît.
J’ai rencontré Elsa une fois, en sortant d’un concert. J’aurais jamais pensé que derrière cette modestie et cette timidité se cachait quelque chose d’aussi précieux. (Promis, un jour je chroniquerai un disque de quelqu’un que je n’aime pas… mais c’est tellement plus difficile de dire du bien…je préfère.)
Acoustic Joys est disponible sur iTunes.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble