Retour aux sources

Publié le 29 mars 2011 par Addiction2010

Ce blog a été créé pour publier un texte, cela a été écrit ici même bien des fois. Pourtant, depuis des semaines, rien n’avait été proposé de ce roman, rien depuis le chapitre « Amour ». C’est qu’il était apparu à l’auteur que l’intérêt de ce qu’il avait écrit était bien faible. Quant à la qualité littéraire, autant dire qu’elle ne vaut pas même une critique. Certes, ce n’est ni plus inintéressant, ni plus mal écrit que beaucoup de textes que l’on trouve sur le net, que ce soit sur les blogs ou sur d’autres sites d’autopublication. Mais enfin, ne pas être plus mauvais que d’autres n’est pas une justification.

Hier, j’ai subitement été pris du besoin de reprendre cette publication. Non que j’aie soudain découvert à ce texte une quelconque qualité qui m’aurait échappé. En vérité, c’est un règlement de compte. La page est tournée, il me faut encore refermer le livre.

Alors, j’ai repris cette publication. Je vais de nouveau distiller ici les passages de cette histoire. J’aurais voulu les réécrire, et même tout revoir, supprimer des chapitres, en ajouter d’autres, m’éloigner un peu plus de la réalité pour ne garder que ce qui m’était nécessaire. Mais dans quel but ? Et puis, avec quel courage ?

C’est bien d’un règlement de compte qu’il s’agit, avec moi-même. Dans le nouveau chapitre que je viens de mettre en ligne, j’ai juste effectué quelques corrections de forme. Pour d’autres, je vais devoir essayer d’aller plus loin tellement je suis peu satisfait. Il me faudra éliminer certains évènements qui, bien que réels, ne font qu’alourdir le texte sans rien apporter à ce que je voulais montrer. Peut-être trouverai-je la volonté de revoir des chapitres déjà publiés, je n’en sais rien.

Aujourd’hui, je reprends. Je mets en ligne ce chapitre « presque couple ». Il est assez court pour être publié en un seul bloc, c’est aussi bien. Quant à la suite, qui sait quand elle viendra.

Encore un détail : certes, je mets tout cela en ligne, certes j’ajoute une introduction ici, mais en réalité peu m’importe aujourd’hui que cela soit lu. Je sais que quelques lecteurs égarés arriveront ici, que certains liront l’intégralité du texte depuis « prémices » jusqu’au dernier chapitre proposé. Il se peut même que quelques uns aiment cela, aient envie de lire la suite. Bien sûr cela me touche mais honnêtement, ce n’est plus un besoin. Ecrire ce texte fut une nécessité, une obsession et le partager s’est imposé aussi. Mais plus maintenant, plus depuis que j’ai vu sa médiocrité. Pourtant, l’afficher ainsi reste un besoin. Je l’ai dit, il me faut refermer le livre et faire la paix avec moi-même.

C’est très égoïste. Mais écrit-on jamais autrement ?

Carrefour