J’en ai parlé à de nombreuses reprises : j’aime être en phase haute. C’est bon pour le moral, on a la pêche, on déborde d’énergie. Un peu trop d’ailleurs. Mais quand on est dedans, ça n’a pas d’importance.
Vu que j’essaye de relativiser mes périodes basses (et ça aide à les surmonter), je vais tenter de vous expliquer pourquoi la phase haute, ce n’est pas si génial que ça. Histoire de voir les problèmes qui existent aussi durant ces périodes où j’ai l’impression de voler.
Voici quelques points importants à savoir (et je les note aussi pour me ramener un peu sur terre, histoire de ne pas trop m’écraser quand la prochaine phase basse reviendra) :
- On déborde d’énergie : c’est fatigant mais on ne le sent pas mentalement. Par contre, physiquement c’est autre chose : je suis courbaturée, j’ai facilement mal au crâne, mais j’ai l’impression que ce n’est pas grave, que je vais pouvoir continuer toute ma vie à ce rythme.
- L’insomnie empêche le corps de se reposer réellement. Mes yeux se ferment, mais je n’arrive pas à dormir. Ca cogite sans arrêt dans ma caboche. Tout à l’heure, j’ai voulu faire une sieste : parce que mon corps l’exigeait. Résultat : une heure à fixer un oreiller en essayant de faire le vide… Pourtant j’ai réussi à me retenir de me lever pour m’occuper. Histoire qu’au moins, mes muscles se reposent.
- J’ai des cernes de trois mètres sous les yeux. On me ménage, on m’encourage à dormir… Sauf que moi, je VEUX FAIRE DES TRUCS !!!! Pleins ! Tout le temps… J’ai l’air d’un zombie et le maquillage n’arrive pas à dissimuler ça. (Pense à ça ma cocotte, tu veux paraître 10ans de plus alors que tu as toujours fait plus jeune que ton âge ? Alors DORS !!! -_- )
- J’ai mal au crâne : mon esprit ne peut pas se reposer 5min (cf ci-dessus et l’insomnie), je dois carburer au doliprane (et j’évite parce que j’aime pas prendre des médicaments). C’est une ruine même en médicaments génériques.
- Je fais facilement 3 ou 4 choses en même temps (l’avantage d’être multi-tâches, en fait, je suis un ordinateur mais on me l’a jamais dit). Si ça va pendant les 2 premières heures (oui vous avez bien lu)… après ça se gâte parce que je rajoute des trucs (forcément faire 2 choses en même temps c’est pas assez) et je m’égare, je corrige un texte en même temps que j’en écris un autre, pense à un troisième, à des articles pour le blog, pour mes autres sites et visite des sites internets ou twitter (aaaah, twitter… pire que FreeCell en plein écran ça !).
- Je deviens plus obsessionnelle sur certaine chose… En gros j’écoute toujours les mêmes 5 chansons en boucle et chéri en a marre… Je l’oblige à replonger dans ces x-milles versions de je ne sais plus quelle symphonie de Tchaïskovsky (oui, chéri écoute en général Daft Punk et des trucs de rock folk, c’est vous dire si c’est grave)
- J’ai des tonnes d’idées et il ne me vient JAMAIS à l’esprit qu’avoir une idée c’est bien, mais que vouloir TOUTES les mettre en application et qui plus est à courte échéance va vite me retomber sur le pif…
- Je veux dormir, je veux un peu de calme, de paix… Parce que réfléchir intelligemment demande aussi le silence intérieur ! Et que ça, en crise haute, je n’en ai pas…