Magazine Journal intime

L’eau a coulé…

Publié le 30 mars 2011 par Vladyk

L'eau a coulé...Samedi dernier je suis allé à la cabane à sucre, seul avec une parfaite inconnue, nous devions y aller avec un groupe d’amis, mais à cause de plusieurs imprévus, les autres ne sont pas venus. Elle est donc venu me cherche chez moi vers 11h, bizarrement, je ne sais pourquoi, en entrant dans sa voiture je me suis tout de suite senti à l’aise… Est-ce car je la trouvais jolie, que nous avions décidé malgré tout de profiter de cette belle journée pour se sucrer le bec ? Je n’en sais trop rien…

Comme nous avions une demi-heure de route à faire pour se rendre à destination, on a commencé à jaser de sujet et d’autres. Rapidement on s’est permis de se taquiner, elle me regardait intensément, son corps semblait vouloir dire bien plus que ses mots, mon corps lui renvoyait l’appareil et je jouais avec mes mains pour pas qu’elles s’écartent… On avait beau ne pas se connaitre, tout en nous semblait indiquer le contraire, notre façon de se regarder, de se parler et de s’aguicher… On aurait vraiment cru à deux jeunes amoureux en sorti pour le week-end.

Elle mis un cd dans le lecteur, une musique qui n’avait rien pour calmer mes ardeurs, vous savez ce genre de musique qui donne le goût de danser coller-coller, qui vous donne le goût d’aller explorer le moindre recoin possible sans devenir trop entreprenant… Tout à coup un lièvre sorti de la route et pour freiner ou je ne sais trop qu’elle raison elle voulu attraper le bras de vitesse, mais elle pris plutôt ma cuisse… Nous avons fait un 360 puis nous sommes arrêté net, la bête était déjà parti au loin.

Cela n’avait plus la moindre importance, sa main était toujours sur ma cuisse, elle me regarda, a peine gênée de son geste et me caressa… Cela la fit bondir d’en mon entre-jambe, elle n’attendait que cela depuis des lustres, du moins c’est comme cela que le temps m’avait semblé, pourtant selon le cadran nous étions parti depuis à peine vingt minutes. Sa main se faufila dessus, elle me caressa, nous étions en plein bois, perdu au milieu de nul part, malheureusement une voiture arriva par derrière, elle se retira, repris le volant et nous continuèrent notre route comme si de rien n’était.

Nous arrivèrent finalement à destination, on se gara et alla mangé, nous prirent un excellent repas composé de tout ces mets typiquement canadien, le tout rehaussé de sirop d’érable à souhait bien sûr ! Histoire de digérer un peu, elle me propose une balade en forêt, repus comme je l’étais j’acceptai avec joie.

Tout en nous promenant nous discutions de nos style de musiques, j’avais mon ipod sur moi, je lui proposai d’écouter quelques morceaux que j’appréciais particulièrement, nous sortirent des sentiers et continuèrent à discuter musique. Nous arrivèrent dans une petite clairière, on s’installa pour se reposer sur un vieux tronc d’arbre mort, nous écoutions toujours de la musique, chacun avec son écouteur dans l’oreille. Le hasard voulu qu’elle tombe sur une chanson d’amour assez entreprenante… Il n’en fallu pas plus pour nous allumer de nouveau !

Elle m’embrassa, je la caressai longuement en dessous de son manteau, je me sentais durcir, elle devait le sentir aussi car elle s’y dirigea aussitôt. Je me dirigeai vers le vallon de son plaisir, elle commença a gémir doucement dans mon oreille, j’en fessais de même maintenant. Tout en m’embrassant, elle dé-zippa son pantalon et m’ouvrit encore plus grand l’accès à son plaisir. Je m’y engouffrai délicatement, me retenant pour ne pas être trop pressé, même si j’en avais affreusement le goût !

Elle se pencha, baissa l’obstacle, pris l’objet de son désir et commença a attaquer la bête. Je me laissai porter par sa délicatesse, son habileté à manier le tout et me perdit dans ce doux plaisir… Elle se releva, m’embrassa langoureusement. Je commençai a frisonner un peu de froid, elle me regarda, fit volte-face, laissa tomber le dernier obstacle et je la pris. Doucement son corps contre le mien entrèrent en fusion, dans cet après-midi frais du début de printemps. Nous, nous laissèrent aller à notre besoin le plus primaire… Au moment de la fin elle se retourna et me dit : « J’ai l’impression que la récolte d’eau d’érable va être bonne, les arbres coulent à flot cette année ! » Je ne pus m’empêcher de rire de cette métaphore.

C’est dingue ce que certaines situations peuvent nous donner le goût d’écrire des choses par moment… Oui je sais, c’est léger, mais mausus que cela fait du bien de fantasmer par moment !


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