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Workshop storytelling : une vraie valeur ajoutée

Publié le 23 mars 2011 par Storytellingfrance
Discuss1 Autant la conférence est souvent considérée (et souvent à tort) comme un sous-produit de la formation, autant le workshop est sous-coté.
On lui préfère encore bien trop souvent les opérations type grand-messe, congrès, rebaptisés congrès et séminaires, pour les habiller d'un décor moins rébarbatif. Mais le fond reste le même !
Tout au plus voit-on quelques pièces rapportées -type un animateur venu du théâtre, un caricaturiste...- qui, au fond et dans le fond, ne changent rien... à part que cela donne bonne conscience.
D'une telle opération, les organisateurs en ressortent en concluant que l'événement était « moins rébarbatif que l'édition de l'année dernière ».
Mais est-ce bien l'objectif d'un workshop ?
On est là dans une forme de renoncement : on accepte implicitement que tout cela n'a aucun impact, aucune utilité réelle. On se contente d'avoir émis le message, en faisant comme si le fait qu'il soit passé ou non n'avait pas vraiment d'importance. On se contente d'un résultat (si on peut appeler cela comme ça) à minima : au moins aura-t-on passé un bon « moment ».
Cela me rappelle certains magazines institutionnels, qui proposent des pages jeux, mots croisés et recettes de cuisine pour, sans le dire, « faire passer la pilule » d'un discours inintéressant. Du moins, en pensant que cela aide.
Je ne crois pas que le public soit dupe et je pense qu'il y a mieux à faire avec un workshop.
Un workshop peut être d'une grande utilité, si on ne le conçoit pas comme une fin en soi mais comme une plate-forme tremplin.
C'est à dire : une base pour une réflexion personnelle née d'un workshop collectif. Ce dernier pourra faire office de déclencheur, levier, démarreur... Pour que cela devienne une réalité, cette réflexion ne devra pas être un « devoir », une tâche assignée aux participants, cela fonctionne rarement à ce que j'ai vu. Sauf à relancer sans cesse les personnes concernées, pour un résultat au final insatisfaisant pour les « workshopés » car contraint, et pour les « commanditaires », car on ne me fera pas croire qu'un travail exercé sous la contrainte a la qualité d'un effort consenti.
C'est donc bien un engrenage qui aura été déclenché, pour que la suite se déroule tout naturellement, sans effort véritable justement.
Le storytelling dispose de toute une palette d'outils, de techniques adaptés aux différents contextes et objectifs de workshops. Certains sont dérivés des fameux outils de la qualité (diagramme des affinités etc.). D'autres sont dérivés de pratiques artistiques, ou ludiques, détournées de leur usage premier. D'autres encore, ont été créées spécifiquement.
Mais quelle que soit la technique choisie, le storytelling a un petit truc à lui : le storytelling n'est ni un monologue, ni même un dialogue, c'est un transfert de pouvoir., d'un émetteur-commanditaire vers un récepteur-participant au workshop. Ces derniers ne sont alors plus des participants mais des acteurs-pilotes, avec une très large autonomie.
Ce n'est alors plus le workshop de l'entreprise, c'est le leur. Et ça change beaucoup de choses. Contactez-nous pour explorer les pistes d'utilisation des workshops storytelling appliqués à vos enjeux spécifiques.
 
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