L’arbre a trouvé son espace à habiter,
les branches dirigées vers le ciel
et les racines enfouies profondément dans la terre.
Il a l’évidence d’être là.Un pont vertical.
L’homme, lui cherche encore cet espace.
Un extrait supplémentaire :
Ecrire dans l’interface douloureuse
d’un temps
suspendu à l’immobilité du corps comme
un linge mouillé à la peau.Solitude de celui qui écrit
sans bruit au coeur même du fracas
des vies qu’il décrit et qui soudain se brisent.***
Je découds le fil de plomb que me suis collé au sang.
La vie des mots d’un poète est bien plus longue que le temps de l’euphorie de la sortie du recueil. Des lecteurs bienveillants et attentifs sont là pour nous le rappeler et c’est bien.
Les photos de l’ouvrage paru chez Cousu Main sont de l’auteure, Ophélie Jaêsan, celle de la carte postale est de Yvain Michaud.
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