EN UNE
L’oligarchie est responsable de la crise écologique
La crise écologique tire son origine de la surconsommation des plus riches, ceux qu’Hervé Kempf, éditorialiste au Monde, nomme oligarchie. Toutefois, ce n’est pas une fatalité. « Les alternatives et les solutions existent déjà. Les mouvements altermondialistes et écolo les proposent depuis des années, avec de plus en plus d’idées fortes et d’exemples concrets. » Mais « Pour aller dans cette direction, il y a aussi un enjeu impalpable mais tout aussi important : parvenir à sortir de la culture individualiste dans laquelle nous enferme le capitalisme pour retrouver le goût de la communauté, le sens de l’intérêt général, le souci du bien commun.»
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POINT DE VUE
La différence entre les besoins et l’avidité
En reprenant une citation de Gandhi, « il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité », l’économiste américain David Sachs prévient : « Une catastrophe nous attend si nous ne changeons pas. Si nos sociétés sont gouvernées par la cupidité, avec des riches qui font tout pour s’enrichir davantage, la crise imminente des ressources naturelles creusera un fossé toujours plus grand entre les riches et les pauvres – et donnera sans doute lieu à des luttes toujours plus violentes pour la survie. Si l’avidité l’emporte, le moteur de la croissance économique épuisera les ressources naturelles, laissera les pauvres sur le bas-côté et nous entraînera dans une grave crise politique, économique et sociale. L’alternative est de choisir la voie de la coopération. »
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