L’organisation terroriste de Washington, la CIA, est envoyée en Libye pour armer les rebelles

Publié le 03 avril 2011 par Hugo Jolly

Le président Obama a décidé d’envoyer ses terroristes de la C.I.A. en sol libyen. Celle-ci, une des seules agences à pouvoir recourir au terrorisme de par le monde avec le Mossad israélien, le MI6 et le JTF2 canadien (et quelques autres…), est mandatée à l’armement des rebelles, afin que ces derniers installent le nouveau régime, plus généreux celui-là, des richesses naturelles et humaines libyennes, sinon du territoire stratégique libyen lui-même, où des bases permanentes de l’O.T.A.N. pourraient y être installées (dans la partie qui serait ensuite soumise à la sécession organisée par l’O.T.A.N.).

Il en va donc de l’intérêt de Washington d’étendre son influence via des mouvements armés illégitimes, pour imposer par l’impérialisme, son idéologie capitaliste. Cela dément également les volontés démocratiques d’Obama et dévoile au grand jour son véritable visage, celui d’un hypocrite usant de la force dont il reproche l’usage par les forces fidèles à Kadhafi, à des fins dites «démocratiques». Obama, comme ses prédécesseurs, n’a pas mis de côté les Coup d’État pour en venir à ses fins et ne risque pas non plus, de stopper l’usage du terrorisme pour y arriver.

D’autre part, il est désormais clairement établi que les closes de la résolution 1973 ne furent pas respectées, celles-ci limitant l’intervention des pays de l’O.N.U., et non de l’O.T.A.N., au seul territoire de Benghazi, où les troupes n’étaient toutefois pas autorisées à fouler le sol. Or, il y a des troupes européennes et états-uniennes sur le sol libyen, «BOOTS ON THE GROUND», coordonnant celles-ci, des forces rebelles qui n’ont rien en commun avec la révolution populaire décrite par nos médias conciliant de ce Coup d’État.

Par ailleurs, la coalition terroriste de l’O.T.A.N. utilise en Libye ce qu’elle décrit comme des Armes de Destruction Massive, c’est du moins ainsi qu’on les nomme lorsque ces armes se retrouvent entre les mains des ennemis de l’Occident. Elle largue en effet sur le peuple libyen, des bombes à uranium appauvri, lesquelles laissent indéniablement leurs traces sur plusieurs générations. Partout où elles furent utilisées, elles ont manipulé le code génétique des habitants, y entraînant des malformations à la naissance de nombreux individus. Fallujah par exemple, lourdement bombardée en 2004 par les forces impérialistes de Washington, cumule les mortalités à la naissance, les malformations et divers autres problèmes de santé, inexplicables, mais tous relatifs à ce moment crucial où la coalition anglo-saxonne a bombardé la zone de diverses armes chimiques, radioactives et certes, de «destruction massive».  Et ce n’est pas sans nous rappeler le Vietnam, qui aujourd’hui encore, donne naissance à près d’un enfant sur quatre avec des malformations monstrueuses, lesquelles sont causées par l’impact de l’Agent Orange (et des autres défoliants chimiques), ayant contaminé les nappes phréatiques. Jamais les États-Unis d’Amérique ne s’en sont excusés, comme ils ne risquent pas de s’excuser pour les torts causés en Irak, en Afghanistan ou prochainement, en Libye.

Bref, comme toujours, on ne risque pas de voir les forces de l’O.T.A.N. se heurter à la condamnation de la communauté internationale, bien qu’elle aimerait bien le faire, mais qu’elle soit bloquée elle-même, par l’hégémonie des détenteurs de Véto dans cette organisation non-utile qu’est l’O.N.U.. Et pour encore quelques décennies, nous risquons de voir les terroristes de la C.I.A. perpétrer des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et sinon, de les voir soutenir ces exactions, par des sbires conciliants, aux intérêts communs.

(Par le passé, nous avons appris, des années après…, que nos forces «Joint Task Force 2» canadiennes participaient à des crimes de même nature que ceux commis par la C.I.A. , et en ce sens, il ne serait pas étonnant d’apprendre, dans quelques années, qu’ils ont aussi participé au Coup d’État en Libye, débuté il y a quelques semaines déjà.)