Des vagues dans le jardin, on va encore croire qu’il y a eu de nouveau une alerte au Tsunami.
Rien de tout ça, c’est calme et il fait beau sur Moorea, pour ceux qui se trouveraient dans la grisaille, j’expédie à travers ce post une pluie de soleil.
Bien qu’ici nous n’ayons pas de printemps à proprement dit, cette année le climat sembledifférent d’après ce que j’entends. En principe par ici, il fait été ou hiver, pas d'intersaison la différence est minime, il pleut un peu plus ou un peu moins, les vents se veulent plus ou moins chauds et la température de l’eau ne change que de quelques degrés. Tout ça c’est de la gnognotte (à part les dépressions et y'en a...) par rapport à nos saisons plus marquées en Europe. Voilà pour la question climat.
Ca sent le printemps chez vous là haut et par ici plus bas le climat est plutôt "doux ".
Alors, je vous invite tous avec vos pelles et vos râteaux à la main, à investir vos jardins !
Dans le même esprit que notre article du mardi, (pas encore lu ? clic ici ) voici une nouvelle trouvaille encore ingénieuse, écologique et intelligente, cette fois d’un architecte chinois,
Ling Fan.
Il a imaginé une structure inspirée des tôles ondulées. Et celui qui à un peu voyagé dans les Antilles, Caraïbes, Pacifique ou Asie, sait que la tôle ondulée est reine dans ces contrées à cause du coup économique et de sa résistance. Comme vous le savez maintenant lecteur et lectrice de l’Atelier Ambulant d’Anik K., on essaye par ici de faire des liens, des ponts, des viaducs entre ce qui nous entoure, l'art et la culture, on rigole, on s'amuse mais on n'est pas moins sérieux !
Ling Fan s’inspire de ce matériau, pour nous fabriquer le "Floating Green", des vagues architecturales de gazon dans les espaces verts. Alors que souvent les jardiniers-paysagistes nous demandent de ne pas fouler les plates bandes, enfin quelqu'un qui comprend l’émotion que la nature provoque chez l’homme. Il nous invite et incite à entrer en contact avec la nature, la toucher, la sentir.
Du coup je me dis, pourquoi ne pas utiliser cette idée pour enfouir les carcasses des voitures, des bidons ou autres objets encombrants souvent abandonnés au bord des chemins, des routes ou dans les champs. Ils polluent notre vision et de plus c’est laid. On pourrait même garder la forme initiale de l’objet enfoui, comme un souvenir, un hommage, ou bien concevoir une nouvelle forme.
Je pense surtout aux Antilles, pour en avoir beaucoup vu des carcasses abandonnées, aux îles ou pays moins sensibilisés à la récupération des objets désossés, rouillés, abandonnés sur place. J'admets qu'il y en a moins dans les pays plus développés, encore que...!
effet spectaculaire vu de dos pour ce matériau !
On pourrait se faire des échanges " garden-party " ? A chacun son tour, on se retrouverait chez un ami, on lui donnerait un coup de main pour l’aider à construire sa vague ou sa sculpture en gazon et vice versa, on s’entraide, on construit, on invente ensemble. C’est rigolo, c’est ludique, tout le monde met la main à la patte, participe, des plus petits aux plus grands.
Et si on en faisait une particularité, que l’on créait une singularité dans un quartier, une ville, un village, une île ?! Vous imaginez l’émulation, l’échange, la stimulation des esprits ?
L’espoir fait vivre, alors espérons un monde meilleur.
en regardant bien sur cette photo dessus on voit des accroches pour aider le gazon à adhérer et s'accrocher sur la structure...
crédit photographique Ling Fan - source Designboum
Le mois de mars nous aura fait trembler de peur avec Fukushima et ça continue, le Moyen Orient est toujours sans dessus dessous.
On démarre Avril avec ce vœu écologique et je ne cherche et ne voudrais SURTOUT PAS que ceci fut un poisson d’avril.