La théologie du pluralisme pourrait être le point d’appui
A l’Ecole :
Jack Lang justifiait l’accent à mettre sur l’enseignement des religions, « en tant que faits de civilisation » pour « donner à chaque élève accès à la compréhension du monde contemporain ».
Régis Debray, semble donc admettre qu’en amont de la morale civique, préexiste un fonds commun de valeurs religieuses universelles.. « C’est la recherche,
à travers l’universalité du sacré avec ses interdits et ses permissions, d’un fonds de valeurs fédératrices, pour relayer en amont l’éducation civique et tempérer l’éclatement des repères, comme
la diversité, sans précédent pour nous, des appartenances religieuses dans un pays d’immigration heureusement ouvert au grand large »
Bien sûr, cette vision généreuse ne pourrait s’expérimenter que si l’Ecole, propose en pratique un « vivre ensemble » de jeunes issus de toutes les origines sans discrimination, en les éduquant, par là même, au bien commun de la citoyenneté, et lutter contre les communautarismes, pour ne pas accepter, par exemple, que l’on puisse refuser tel aspect de l’éducation commune au nom de sa différence …
La « Laïcité », par bonheur, ne peut accepter qu’un élève selon les principes de ses convictions et traditions religieuses, puisse réclamer un enseignement général "à la carte"…
Ma religion devrait se méfier et condamner tous ceux qui rêvent de développer l’influence d’un culte sur l’éducation et la société !
« La laïcité n’est pas une option spirituelle parmi d’autres, elle est ce qui rend possible leur coexistence, car ce qui est commun en droit à tous les hommes doit avoir le pas sur ce qui les sépare en fait » Régis Debray