Numéro 1 : les descriptions. Je déteste les descriptions. J’ai lu des livres de création littéraire sur l’art et la manière d’écrire des descriptions parfaites, j’ai intégré la théorie, mais la pratique, elle, est assez laborieuse. Pourtant, je suis assez observatrice et j’ai une mémoire visuelle. Je n’ai qu’à fermer les yeux pour revoir un lieu ou une personne. Sauf que je suis incapable de retranscrire ce que je vois, ce que je perçois dans des mots qui coulent tout seuls. J’ai essayé d’écrire des descriptions de personnages et de lieux qui ont de l’allure dans Ados-1 et 2. J’attends le verdict de Chloé. (J’ai peur !)
Numéro 2 : les scènes érotiques. J’en avais déjà parlé en septembre 2009. Je ne sais pas écrire des scènes de sexe. Bon. Je me suis fait une raison. N’empêche que j’admire les auteurs capables d’écrire des scènes de ce genre. Moi, quand je m’essaie, ça donne quelque chose comme : elle le chevaucha fougueusement et… Nan, je blague. Je n’ai jamais osé écrire ça. Mais mettons que j’ai du chemin à faire avant de pouvoir écrire une scène de sexe digne de ce nom. Mes ados feront ce qu’ils ont à faire sans que ce soit écrit explicitement et je laisserai mes lecteurs imaginer le reste.
Mais un jour, peut-être, j’essaierai de développer ce talent.
Numéro 3 : trouver des ?%$*& de titres à mes romans ! Vous êtes bien placés pour le savoir, vous avez participé à mon petit concours de l’an passé pour m’aider à trouver le titre de ma série pour ados et, pourtant, un an plus tard, je suis toujours en train d’appeler cette série Ados-1,2,3,4,5. Ça fait 2 ans que je cherche. Non mais 2 ans ! J’ai le droit d’être découragée ?
Résultat, je me suis plainte à un de mes collègues qui m’a demandé comment se passait l’écriture (”Bouh, la vie est trop injuste, je ne trouve pas de titre à ma série pour ados !” Bon, j’ai fait ça avec plus de dignité). Deux heures plus tard, il avait réquisitionné tout son entourage féminin âgé de 12 ans et + pour m’aider à trouver un titre. Quoi de mieux que des ados pour dénicher le titre parfait de ma série ? Donc là, je croise les doigts en attendant de recevoir leurs propositions. J’ai bien hâte !
Numéro 4 : j’ai une fâcheuse tendance à tomber dans le ” Ça ne me tente pas d’aborder ce sujet dans la résolution de mon intrigue parce que je ne sais pas comment faire, donc je ne le fais pas. Cette partie de l’intrigue va se résoudre toute seule. Point final.”
Il y a toujours des trucs qu’on ne sait pas comment traiter, des points qui nous cassent la tête. On est au point A, on veut aller au point B, sauf qu’on ne sait pas par quel chemin passer alors hop, on y arrive miraculeusement. C’est magique ! Yeah ! Ouaip, sauf que non. Carolyn et Chloé ne l’ont jamais laissé passé. Heureusement me direz-vous, parce que je déteste lire des romans où je me dis : mais bien sûr ! Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu aussi ? (OK, référence totalement et exclusivement française pour exprimer l’incrédulité. Demandez à Google pour en savoir plus
Donc voilà, je me discipline et je trouve de VRAIES résolutions aux intrigues que j’ai crées. C’est un peu la job première d’un auteur, hein ! Et puis, c’est un moment si satisfaisant d’élaborer le dernier morceau du casse-tête et de se dire : eh, c’était tellement évident !
On a tous nos faiblesses, mais ce qui est génial avec l’écriture, c’est qu’on ne peut que progresser. D’ailleurs, ce serait le fun d’écrire un billet sur les faiblesses qu’on avait et qu’on a réussi à faire disparaitre à force de travail et de patience !