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Non, personnne ne veut tuer Laurent Gbagbo ! Tout est fini pour Laurent Gbagbo même comme certains de ses zélateurs parlent de stoïcisme par abus de langage en lieu et place de folie. Cette fin relève probablement de la psychiatrie dans la mesure où, il n’y avait pratiquement rien à faire. La haine étant plus forte que l’amour pour le quidam, il a donc préféré cette issue simplement parce qu’il ne voulait pas avaler la pilulle amère de la reconnaissance de sa défaite et la victoire de son rival héréditaire Alassane Dramane Ouatarra, le président ivoirien élu par son peuple. Une issue triste qui ne fait pas honneur à l’Afrique et qui souille ce beau pays qu’est la Côte d’Ivoire. Jean Hélène et Guy-André Kieffer qui ont été assassinés parait-il sous les ordres de son épouse Simone, auront enfin le repos et la paix…
Les affairistes, les xénophobes, les racistes et les petits margoulins qui gravitaient autour de Laurent Gbagbo n’ont plus que leurs larmes pour pleurer. Avant l’assaut, d’entendre Alain Toussaint, porte-parole de Gbagbo, affirmer que les forces françaises « bombardent » le bunker du président sortant m’a plutôt fait sourire puisqu’il n’en était rien. Ce sont les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui se sont occupés de l’ancien président et ce n’était aucunement une tentative de suicide mais plutôt un suicide volontaire de Laurent Gbagbo le héraut, et héros autiste… Le président Gbagbo a donc choisi avec sa femme et des membres de sa famille, ce baroud du déshonneur. L’opération a échoué mais, il ne peut indéfiniment rester terrer dans son bunker dont certaines sources annoncent qu’il peut y rester 100 jours mais, il y a plus de 100 personnes à l’intérieur ce qui est problématique.
Laurent Gbagbo est donc allé jusqu’au bout de sa logique: ne jamais remettre le pouvoir à Alassane Dramane Ouatarra. Un problème d’hommes qui a mis presque KO la Côte d’Ivoire. Lorsque le blogueur visionnaire Alert2Neg m’avait dit que cet homme risque d’avoir un destin à la Samuel Doe, je doutais mais c’est possible. Au Liberia, à la fin des années 80, il y avait trois groupes armés : le « National Patriotic Front of Liberia (NPFL) » de Charles Taylor, celui-là même qui est en ce moment jugé pour crimes de guerre et contre l’humanité au TPI ; une scission du NPFL menée par Prince Yornie Johnson, et les troupes loyalistes du dictateur en place, Samuel Doe. En 1990, Doe fut capturé par les hommes de Prince Johnson, interminablement torturé et executé en public. Je ne souhaite pas ça à Laurent Gbagbo.
Encore une fois, un homme se retrouve presque mort, par son ivresse du pouvoir. Il ne reste que quelques troupes fortement armées qui l’entourent ou gardent sa résidence. Si finalement, pour le déloger il faut des bombes, ce serait triste. J’ose espérer que compte tenu de son acharnement, que Alassane Dramane Ouatarra prête raidement serment et que la villa Gbagbo soit gardée jour et nuit. Il se peut donc que dans son bunker, l’ancien président ivoirien est en compagnie de sa famille et d’une centaine de personnes. Même ses fervents supporters ne comprennent plus ce « n’importequoitisme ». Ce refus de vouloir affronter la vérité en face est la signature des dictateurs.