Quand je laisse les clés à une amie ça donne : « une tite claque sinon c’est pas drôle »

Publié le 07 avril 2011 par Madameparle

Ceux qui me suivent depuis quelques temps savent que j’aime bien laisser la place aux autres.

Aujourd’hui mon chez moi devient un peu celui de  Véro qui écrit des textes sur facebook si si je vous jure c’est concept!

Les mots qui suivent m’ont touchés et j’avais envie de vous les offrir aussi.

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On vise toujours une cible sans trop savoir ou elle nous menera vraiment… On peine souvent a prendre la decision qui tranchera l’hesitation et quand on s’accorde le répit de l’âme, se rajoute le speed de la vie…

On court, on pense, on projette, on range, mais chacune de ces pensées que notre cortex malaxe sans pitié, finissent toujours par s’emboiter dans les ptites boîtes de notre passé… Et sans jamais les fermer, elles sont hier et prennent l’air d’aujourd’hui pour mieux dessiner demain.

Les pas hésitants ont changé de direction et quand bien même ils ne veulent pas s’enfuir, mes palpitations les mènent vers une autre ascension! Ma vie se colore d’une nouvelle richesse, que j’apprivoise et apprécie…

L’ombre de mes doutes s’écarte de mes pas, pour peut-etre enfin trouver l’équilibre qui calmera ma douce folie…

Mon bouclier contre les agressions psychiques de la vie passée me protège mais m’endurcit… Sans la moindre envie de faire le mal, ma conscience tire la sonnete d’alarme comme pour eteindre les braises d’un feu de souffrances passées et qui doivent maintenant me laisser en paix…

J’ai cette chance d’être aimée, et l’envie d’être juste moi, sans rien masquer… L’amour et l’amitié me comblent de joie et rassurent chacun de mes pas pourtant si solitaires au travers de la jungle tourmentée du rude métier de mère…

Juste envie d’être comprise, pour ne plus passer pour ce que je ne suis pas… Ecouter mes besoins pour ne plus jamais me perdre et surtout pour donner à l’autre ce que j’ai de plus cher…

Et quand, soudainement, les êtres s’emboîtent pour ne faire plus qu’un, on réalise comme la richesse qui fait avancer n’est pas si loin…Il suffit parfois d’une simple remise en question pour bousculer la méprise et apaiser l’autre dans son incompréhension…

Pas si facile de rendre heureux… pas si limpide de comprendre mieux… mais si bon de voir se dessiner le sourir dans des yeux amoureux… Alors, comment ne pas mettre toute son énergie dans l’entreprise du bien-etre, quand ce dernier vient titiller mon surplus d’énergie, pour l’aménager intelligemment et le canaliser dans du coton??

Accepter que l’autre peut être et faire ce qu’on nous a obligé à oujours assumer seule, est une bien rude épreuve, un challenge qui me motive, mais me bouscle aussi…

Bouleversée par tant d’émotions, je rame de temps à autre, vers l’autre rive, pour me glisser dans ma bulle sourde et aveugle, celle qui me rassemble de toutes ces pensées et angoisses bien trop éparpillées, celle qui me calme et m’aide à gérer ma colère face au prix qu’on me fait payer pour ce choix si difficile que j’ai fait…

Comblée, je me sens boostée et motivée pour tout affronter sans jamais craindre le défi à venir… et me sers de mes erreurs comme d’un poison à éviter!

L’emboitement est surprenant par sa force, mais il apporte la légéreté tant recherchée…

Alors je trace ma route sur l’espoir que les douleurs d’hier se transforment en paix retrouvée et que les relations avec les acteurs de ma vie, soient constructives et plus jamais hémorragiques…

Les années passent si vite quand je vois les bougies que soufflent mes fils, et je réalise comme ma vision et mes réactions gagnent en sagesse et en matûrité…

Je veux toujours rester celle qu’on dit un tant soit peu « barrée », me sentant différente et assoiffée de relations riches et pleines de gaités… Je réalise aujourd’hui, qu’être moi n’est pas forcément une punition, et exploite ce que je suis pour colorer au mieux ma vie, et celle de ceux que j’aime…

Finalement, c’est une belle claque que je prends et en toute conscience du chemin qu’lle m’offre, je fais le choix de me relever pour ne plus jamais offrir que des sourrirs au demain que je veux me fabriquer…