Les affiches de cine part 1

Salut à tous aujourd'hui un petit voyage dans le monde fantastique de l'affiche de film. Je vais faire mon vieux con habituel, les affiches ont joué un grand rôle dans ma vie, car avant Internet les affiches c'était un peu le film avant le film, les pires navets pouvaient sembler des superproductions. On va surtout voir des affiches peintes qui ont un charme admirable. Alors, on commence !
ABATOIR 5

Une très belle affiche peinte étrange et envoûtante qui illustre bien la solitude du héros du film. Je vous conseille Abatoir 5, une création étrange tirée d'un roman de Kurt Vonnegut et réalisé par Roy Hill. Ce film est l'œuvre d'un réalisateur reconnu, primé à Cannes et le film n'existait pas encore dernièrement en DVD. Ça me tue parfois, mais que voulez-vous ? Une oeuvre sur le temps proche de Nobody de Jaco Van Dormael. L'affiche est parfaite en retenue. Elle évoque le film admirablement.
Voici le trailer.

THE DEVILS
Alors là je vais être franc et délicat : putain je l'aime mon Ken Russel. J'ai un amour pour les réalisateurs qui ont un mauvais goût transformé, sublimé en art. Les Jours et les nuits de China Blue est mon film référence, que je garde précieusement toujours avec moi. Ce que j'aime aussi chez lui c'est son caractère antireligieux marqué (Le repaire du vers blanc !). Alors The Devils monument de son cinéma où il montre son génie autour de bonnes soeurs possédées (Amato nous aurais une jolie pantalonnade érotique), Russel lui rentre dans la chair des hommes et des femmes et des bonnes soeurs. Que dire de cette affiche, magnifique ! La composition graphique est admirable, les lignes directrices forment une croix qui s’ouvre sur l'enfer.
Voici le trailer.

INFERNO
Enfin la splendide affiche d'Inferno, véritable flash-foward (appelé aussi le flash-back du futur !) du film car elle illustre les propos de la sorcière. Inferno c'est Alice au pays des cauchemars de Dario. Un grand film dans l'esprit de Feuillade, feuilletonesque dans sa manière d'aborder le récit. Une plongée dans le rêve. Le film est une succession de scènes, mais quelles scènes comme l'ouverture dans le magasin où elle plonge littéralement dans les entrailles de la sorcellerie. Violent décadent poétique, Inferno est un classique avec cette affiche qui témoigne de la représentation de la mort chez Argento le plus souvent sous les traits d'une femme.
Je vous retrouve pour un prochain post avec un florilège d'affiche. Voici le trailer d'Inferno !

MAD WILL