Minuit, l'heure du crime

Publié le 07 avril 2011 par Gborjay

Quelques morceaux de chair ont volé en éclats

Le sang luisait encore au feu du réverbère

Et la tête brisée par les crocs de Cerbère

Oscillait lentement sur un tas de gravas.

Il n'y avait plus rien que tous ces reliquats

Ces restes éclatés d'une vie éphémère

Qui bientôt deviendraient le repas délétère

Des chiens et des vautours et des rats aux abois.

Le carnage superbe avait le charme étrange

Des oeuvres absolues dont le pouvoir dérange

En ce qu'il semble un blâme aux médiocres esprits.

Dans la nuit retentit de la funeste rue

Le long rire assassin et tout plein de mépris

De Gustave Borjay qui toujours vous salue.

Généreux comme jamais.