Claude Guéant le roi de la gaffe, ou plutôt de l’hypocrisie car il est très intelligent et sait ce qu’il fait avec ses déclarations infinies et nauséabondes se rend à Milan, en Italie, pour rencontrer son collègue de l’Intérieur. Après avoir été à l’initiative de la guerre contre la Libye, la France se rend peu à peu compte de ce qu’elle est entrain de provoquer en Europe. Avec l’OTAN qui multiplie les bavures en Libye, la coalition redoute l’enlisement, le grand désastre est-il à venir ?
Dans une circulaire adressée aux préfets, Claude Guéant inquiet, donne des instructions (voir PDF/Figaro). Mais, en réalité, depuis qu’on sait que derrière chaque insurgé armé libyen se cache un potentiel djihadiste d’allégeance à d’Al Qaïda, l’Europe et l’Amérique ont peur. Faut-il armer ces gens oui ou non ? C’est moins sûr. Un général américain vient de déclarer que, même si on les arme, ils ne pourraient pas renverser…Kadhafi. Pauvre Botul aka BHL !
De voir donc aujourd’hui la France qui veut se protéger des 22.000 clandestins déjà arrivés sur l’île italienne de Lampedusa depuis le déclenchement du conflit libyen, fait sourire. BHL et le général Pinocchio-Sarkozy, par leur amateurisme et une haine viscérale contre Mouammar Kadhafi, ont rendu les frontières libyennes poreuses. Pire, comme nous l’indiquions tantôt, il se peut donc que les membres d’Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique), viennent désormais se servir du côté de Benghazi, profitant du chaos créé par les soi disant opposants à Kadhafi dont le pedigree laisse à désirer.
Alors, El Cavaliere Silvio Berlusconi le président du Conseil italien vient de faire un vrai coup de Trafalgar à son ami Nicolas Sarkozy en régularisant ces immigrés. En leur accordant un permis de séjour temporaire, ces derniers iront là où ils veulent. Donc, peu importe les contrôles ou les circulaires, compte tenu du blocage de la langue en Italie, ils viendront s’installer en France. « Ça va être chaud deh », comme le disent mes amis Ivoiriens. Oui, Nicolas Sarkozy doit assumer ses choix et ne pas fuir ses responsabilités sur le dos de malheureux.