Et puis les beaux jours, et puis le tri du placard, et puis je ressors les tee-shirt Roxy, et puis j'ai envie d'y retourner !
L'année dernière, à la fin de l'été, sur la plageuh,
J'eus espéré me la couler douce en juillet / août au taf : me lever aux aurores pour aller courir au parc et faire une salutation au soleil, arriver tranquillement au taf pour manger un croissant devant mon écran, ranger mon bureau, prendre 2 heures pour pique-niquer au bord du Rhône et rentrer au bureau pour écrire 200 mots avant de partir en milieu d'après-midi.
Vous avez voulu avoir juillet et août pour subir les chassés-croisés sur les autoroutes, les gosses qui braillent sur la plage et les villes de vacances envahies de gros monsieurs torse-nus.Pendant ce temps, je m'occupe de tout. Ou plutôt : je m'occupe de rien.Les gens sont tous en vacances, aucun projet n'est en route, les fournisseurs comme les prestataires sont tous fermés.Bref : c'est service minimum et c'est ça qui est bon.
Mouai.Bah c'est pas du tout ce qui s'est passé.En gros : j'ai édité un hebdomadaire interne et un mensuel externe toute seule pendant 2 mois. Interviews, photos, rédactions, relecture, maquettage, impression, distribution.Comme une grande !Des grands chantiers étaient en cours et il fallait que la communication suive.Y'a Clémentine à la com' ! Appelez-là ! Dites lui de venir ! Ma gentille chef de l'époque m'a donc gentiment imposé 5 jours de récup en septembre pour les heures sup non rémunérées et la reconnaissance. C'est très rare des chefs comme ça ! Vous comprendrez que j'ai eu du mal à quitter ce job...Sauf que l'auvergnat lui, venait de démarrer un nouveau taf (oui, l'auvergnat change de taf tous les ans en moyenne parce qu'il a la chance de bosser dans un secteur qui ne connaît pas la crise et on lui propose toujours mieux ailleurs... L'herbe étant plus verte et les chèques-déj plus élevés, il bouge et n'a donc jamais de vacances non plus...).
Je me suis donc enfin motivée à réserver ce stage de surf dont je rêvais depuis longtemps pour moi aussi devenir une de ces créatures australiennes dont les clips de Ben Harper, Jack Johnson et Air m'ont conditionnée depuis l'adolescence : des nanas trop cool, trop sportives, trop blondes, trop feu-de-camp...
Et hop, 3615 UCPA et quelques 350 euros plus tard. Ma colo pour adultes était réservée. Au programme : cours de surf le matin, sieste et ballade l'aprèm, fiestas le soir. Et ben là, pour le coup, c'est tout à fait ce qui s'est passé...
à suivre...