Que voilà un salon joyeux. Et d'une. Que voilà un salon utile. Et de deux.
Rencontrés dans ses allées, Eric et Nadine, venus témoigner de l'intérêt de ce "salon de la mort", en qualité de petits-enfants de Léon, leur pépé.
Parce que le problème d'Eric et de Nadine, c'est Léon.
Même si Léon prend du temps pour trépasser, Eric et Nadine restent confiants : ça ne peut pas tarder ("quand même" ajoutent-ils).
Mais voilà, ils sont habitués à Léon.
Un repas de famille sans Léon qui fait ch…, de quoi cela pourra avoir l'air ("non, mais on vous le demande" ajoutent-ils).
Même si Léon doit passer de l'autre côté pour qu'Eric et Nadine récupèrent son po…
Eric et Nadine arpentent les allées pour trouver un compromis ("sans en parler à Léon" ajoutent-ils).
Eric et Nadine vont donc apprendre à récapituler les volontés de Léon ("on les connaît, mais elles sont mal rangées" ajoutent-ils).
Ainsi, Eric et Nadine vont classer celles-ci dans un document fait exprès sur un ordinateur ("s'il fallait compter sur Léon" ajoutent-ils).
"C'est plus clair comme ça" renchérissent-ils.
Et pour les repas de famille qui n'en seraient plus sans Léon, ils vont demander comment filmer Léon, monter sa vidéo ("ah, dommage, il était mieux avant, mais comment deviner que ce salon existerait" ajoutent-ils), l'encoder sur un blog dédié à Léon.
Eric et Nadine pensent l'appeler Le blog de Léon, ce brigand ou Le blog de Léon à la tête de bois ("nous hésitons encore" ajoutent-ils).
Le dimanche ("les repas de famille, on les a toujours faits le dimanche" ajoutent-ils), ils mettront l'ordinateur à la place de l'assiette de Léon et ils lanceront la vidéo ("on réfléchit encore pour le diaporama, ça fait plus cher n'empêche" ajoutent-ils).
Léon e-éternel, Eric et Nadine estiment que c'est la solution ("heureusement que Léon ne peut déjà plus la ramener" ajoutent-ils).