Le Paris Roubaix sous la pluie, sous le soleil ou sous la neige (moins probable quand même), on y a droit tous les ans et moi je suis fan. Et pas uniquement parce que c'est l'occasion de voir des hommes moulés dans leur caleçon, non non. Ou alors un petit peu quand même.
C'est magique, c'est comme un aimant, une drogue ?!
Quand l'espace de deux heures, j'ai cru ne pas pouvoir l'honorer de mes applaudissements aujourd'hui, j'ai eu la larme au coin de l'œil revolver... Un peu comme une petite fille qui serait sentie oubliée par le Père Nowel: pas cool hein ?!
C'est qu'à force de prendre l'habitude d'aller au même endroit, on ne s'attend pas à ce que subitement Paris Roubaix casse la routine et change d'itinéraire. A l'arrachée, on s'est retrouvés dans un secteur non pavé mais on est quand même repartis les mains un peu rouges et la sensation du devoir accompli.
Une course qui requiert un minimum de masochisme... Une course qui fait peur, qui fascine.
Le Paris Roubaix ne sera jamais une course quelconque. C'est LA Course, c'est ma course, c'est chez moi...