Magazine Journal intime

Morning glory - Diana Peterfreund

Publié le 10 avril 2011 par Anaïs Valente

"Le dimanche, on lit au lit".


Quand j'ai découvert que ce roman était écrit par la scénariste du Diable s'habille en Prada, je ne me suis pas dit "cooooooool, garantie d'un super bon livre".  Je me suis dit "angoooooooooooooisse, un livre écrit par une scénariste, keske ça va donner ça ?"

Passque j'ai lu, quand j'étais bien plus jeune que maintenant, La boum.  Vu le film, of course, mais lu le livre.  Ou plutôt le scénario, car c'est bien de ça dont il s'agissait, une nulle retranscription du scénario.  Jamais lecture ne m'a semblée plus nulle (hormis bien sûr, les abominations que j'ai dû ingurgiter pour l'école, genre La princesse de Clèves ou Le noeud de vipères).

J'ai donc commencé ma lecture pleine d'appréhension, imaginant revivre la même expérience.

Fort heureusement, il n'en fut rien, car Morning glory est un chouette livre qui se déguste avec un plaisir certain.  Le pitch rappelle un peu Le diable s'habille en Prada, même si nous quittons le monde du magazine de mode pour celui de la télévision.  Mais ici, notre héroïne, Becky, se retrouve propulsée à la tête d'une émission matinale qui doit être regardée par... euh... deux téléspectateurs, ou plutôt -trices et dont les animateurs semblent désabusés.  Elle va devoir redoubler d'effort pour remotiver ses troupes, malgré un budget riquiqui et un manque d'enthousiasme totalement contagieux au sein de la chaîne de télévision qui l'emploie, manque d'enthousiasme partagé par le nouvel animateur qu'elle va recruter, Mike, à côté duquel un ours mal léché fait office de bisounours.  

Bourré d'humour, savamment saupoudré d'amour, Morning glory se lit (trop) rapidement et donne la banane pour plusieurs jours... ainsi que l'envie folle d'aller découvrir le film, qui vient de sortir, passque je suis sûre qu'Harrisson Ford sera parfait en Mike l'ours mal léché...  C'est vrai, d'habitude je préfère voir un film PUIS lire le livre, mais ici je ferai exception... et, promis, je reviendrai vous en parler.


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