Ce jour où les contractions sont arrivées

Publié le 13 avril 2011 par Madameparle

Il y a tout juste un an le mardi 13 avril 2010, je me levais un matin de plus en espérant accoucher.

Mon terme était fixé au 20 avril mais mon fils étant sorti quasi un mois plus tôt je n’imaginais pas une seconde que ça pourrait en être autrement pour cette grossesse là.

Les jours passèrent et mon impatience grandissait. Plus rien ne me semblait avoir d’importance, mon attention ne se concentrait que sur une chose finir cette deuxième grossesse.

Alors ce matin là j’ai tenté une ultime technique, refaire ma valise.

J’ai envoyé un bisous par la fenêtre à mon aîné qui partait à l’école avec son père puis je me suis immergée dans la chambre de ma future fille. J’ai déballé les affaires une à une, les ai reclassées, repliées.. J’ai vérifié que mes chargeurs étaient au max, que j’avais de la monnaie pour des cafés..

Vers 9h30 je sens une douleur m’envahier doucement le corps. J’ose à peine y croire. Mais je prie pour qu’elle revienne. C’est le cas 15 minutes plus tard, puis à nouveau 15 minutes et encore..

Quel bonheur à chaque apparition de cette vague.

Je commençais à imaginer que le jour de la rencontre était enfin arrivé.

La matinée a été rythmée par ces contractions.

Puis le midi, plus rien. Le calme plat…

L’incompréhension, la tristesse, la dépression devant les feux de l’amour… Je n’allais jamais donc voir la bouille de ce bébé…

Puis vers 15h, elles sont revenues, à chaque fois j’étais prise d’une douce euphorie, ce n’était donc pas fini. L’intensité a augmenté au fur et à mesure de la journée j’ai du me lever pour mieux les supporter.

Tout était enclenché. Ma mère avertie a été cherché mon fils à l’école.

Je l’ai attendu.

Je ne voulais pas partir sans lui avoir dit au revoir et lui avoir expliquer que c’était le jour de l’arrivée de sa petite soeur.

Dès que j’ai pu le serrer dans mes bras et le prévenir qu’il allait devenir grand frère les choses se sont accélérées, les contractions se sont intensifiées et rapprochées.

C’est à ce moment là que nous avons décidé de partir à la maternité.

Mais ce n’est pas le 13 que tu es née mais le 14 alors aujourd’hui je vais en rester là!