Magazine Journal intime

Dimanche des rameaux.

Publié le 03 février 2008 par Pascal

Est-ce à cause de mon âge vénérable et si c’est le cas, il y en a qui vont s’en réjouir de me le souligner, mais depuis quelques jours, je manque vraiment d’énergie. Pardon, d’énergies. J’ai dansé 4 heures vendredi soir et aujourd’hui, dimanche, je suis encore à récupérer. Ce n’est pas normal !

Sérieusement, ce n’est pas à cause de mon âge, c’est la longueur et la sévérité de l’hiver qui commence à me drainer. Ça fuit de partout.

La pratique de salsa s’est bien déroulée en autant que l’on se souvienne qu’en pleine tempête les gens sortent moins et s’ils le font, ils rentrent plus tôt chez eux. Conséquence immédiate, il y avait trop de gars et moi, choix personnel, je ne danse pas avec les gars. Numéro Deux est venue me demandez de la faire danser 36 fois et elle en paie le prix car je me permet de critiquer si elle ne fait pas bien son tour à droite ou si elle m’agrippe les mains. Je m’attends aussi qu’elle me le dise quand je rate mes mouvements.

J’ai quand même constaté mon évolution en me comparant aux nouvelles étudiantes qui en sont qu’à leur troisième cours. Elles ne savent qu’avancer et reculer. Si je sais mieux danser aujourd’hui, c’est parce que j’ai commencé par avancer et reculer moi aussi. C’était en septembre dernier… Il m’en reste tellement à apprendre.

Ma voisine d’en haut fait des siennes depuis vendredi soir, depuis son retour de voyage. Elle s’est absentée trois semaines et m’avait demandé d’aller nourrir son chat et les poissons de ses enfants. Ce que j’ai fait en bon voisin que je suis et aussi parce qu’un service en attire aussi un autre ; je pars en voyage bientôt et j’ai aussi des poissons.

Pour le moment, j’ose croire son attitude temporaire et résultant d’un laisser-aller qui frise le manque de savoir-vivre. Peut-être qu’elle me fait passer un test mais je ne bougerai pas de mon condo pour aller lui demander. Je ne suis pas insécure, je ne veux pas lui plaire à tout prix, je ne suis pas un licheux ni un homme-carpette. Ce n’est pas mon intention de courrir auprès d’elle pour lui redonner sa clef et quémander un merci.

C’est tout ce que je dirai pour le moment puisque l’histoire est en développement.

Il est temps que je rencontre ailleurs que dans mon quartier et ça commence mardi. Voilà, c’est dit.


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