Je sais que je fais partie de la minorité mais j’adore les corrections, au moins autant que l’écriture du premier jet. Je compare ça à la construction d’une maison. Faire les plans, bâtir la maison, c’est génial, mais choisir la couleur des murs, l’agencement des meubles, la déco, c’est tout aussi tripant pour moi.
J’ai corrigé les 168 premières pages d’Ados-2 de janvier à dimanche dernier et j’ai résolu plusieurs casse-têtes. Problèmes d’intrigues, d’alternances de points de vue (je sens que ce point va me causer des migraines jusqu’à la fin de la série mais je ne veux pas l’écrire autrement), de personnages à un peu trop insipides, de style aussi (j’ai corrigé des fautes d’orthographes horribles. On va dire que c’est parce que j’étais prise par l’inspiration que je les ai faites et en plus c’était le Nanowrimo !). Donc, je suis contente.
Sauf que là, faut que j’écrive la fin, donc que je repasse en mode écriture. Et depuis lundi, je regarde mon curseur clignoter après chapitre vingt-trois et je ressens comme un grand vide. Comment on fait pour écrire déjà ??? OK, j’exagère mais sérieusement, je n’arrête pas d’écrire le début du chapitre et de l’effacer en grimaçant. Faut que je reprenne l’habitude de raconter l’histoire, d’écrire les dialogues, d’amener mes personnages là où je veux qu’ils aillent. Faut que je me décide sur la fin aussi et que j’en écrive une digne de ce nom pour ne pas faire faire de crise cardiaque à Chloé comme pour Ados-1.
Mine de rien, en relisant mon plan, je me suis rendu compte que je n’avais pas tant dévié que ça. Soit je me discipline beaucoup plus qu’avant (ouais, ouais, on y croit), soit, j’ai une connaissance suffisamment étendue de mes personnages et des intrigues de toute la série pour pouvoir bâtir des plans précis de chaque tome.
J’aime cette idée, j’aime savoir où je m’en vais. Me reste plus qu’à retrouver la capacité d’écrire pour pouvoir effectivement aller là où je veux aller pour les 50 dernières pages d’Ados-2 !
Sur ce, le salon du livre de Québec commence ce soir pour moi alors rdv en chair et en os !