S’abreuver à la bonne fontaine.

Je n’ai jamais parlé ouvertement de sexualité sur mon blogue pour diverses raisons dont la première étant que depuis ma séparation, c’est assez calme de ce côté-là… très calme. Je ne veux pas virer mon blogue en lecture érotique, ni en leçons techniques en dix étapes. Honnêtement, vous n’en avez rien à savoir où sont placés mes grains de beauté n’est-ce pas ?

Je vais faire une première exception…

En fouinant et passant à saute mouton d’un nouveau blogue au suivant de varier et allonger la liste de ceux que je fréquente déjà, je suis arrivé sur un billet qui m’a littéralement abasourdi par les propos de son auteur.

Voici le billet en question : « De ces pages impubères qui lèchent l’entrecuisse des femmes » sur le blogue « Le bonheur d’être une femme. »

En résumé, cette personne affirme en avoir sa claque des hommes efféminées (féminin-pluriels) et son discours rejoint bien les propos que j’entends et que je lis de plus en plus sur les blogues de femmes, dans les magasines ou dans les médias. Vous souvenez-vous des hommes-carpettes de l’an dernier ? On pourrait résumer son billet ainsi, les hommes roses n’ont plus la faveur des femmes au profit de l’homme viril, celui qui sait la prendre SANS lui lécher l’entrejambe.

C’est là que je ne suis plus du tout d’accord avec elle. Je dis stop ! Si elle n’aime pas recevoir un cunnilingus, c’est son choix mais de là à affirmer que les hommes qui aiment et pratiquent cette sexualité sont nécessairement des hommes soumis accroché à la jupe de leur petite môman adorée. C’est de la généralisation à outrance qu’elle semble justifier uniquement par son billet « Le bruit des bottes » dans lequel elle relate une expérience de domination-soumission que j’ai lu en diagonale parce que ça, à mon tour, c’est hors de mon cadre. À noter qu’en début de texte, elle parle de son propre sexe comme d’un trou à rat et je cite « Celui qui lèche est dans son trou à rat, en bas, et ne vous regarde pas. » C’est peu dire…

Je vous pose la question suivante : Pour vous, est-ce que le cunnilingus est un acte de soumission de l’homme ?