Il faut partir moins tôt le matin, pour que la neige ne soit pas trop dure. On skie une grosse demie journée, puis quand la neige commence à devenir lourde, on s’arrête pour un pic nic au soleil sur une tache d’herbe, ou sur une terrasse bien ensoleillée. L’après midi, on fini sur une autre terrasse, en station, un chocolat, une gauffre, une partie de mille bornes…
Oui, en général, j’aime le ski de printemps. En général. Car cette année, la neige est tombée avec parcimonie sur ma station préférée (comme sur la plus part des autres d’ailleurs…).
À l’arrivée le choc : pas de neige. Pas de neige sur le Bois de l’Ours, rien à Comborcière, on voit la route qui mène au Pré Saint Esprit… Les paravalanches ne retiennent que les plans de myrtilles… Il fait 17° à deux mille mètres…
Bilan ? Les enfants ont skié (ovation aux moniteurs). Pour eux la qualité de la neige et a rareté ne les empêche pas de sauter les bosses, skier en marche arrière tailler les courbes, faire la course…
Mon c&t et moi avons mis les skis le mercredi (superbe journée) pour monter au sommet, aviser une terrasse ensoleillée, y boire un chocolat chaud… Puis glisser encore un peu jusqu’au restaurant d’altitude… Croiser les enfants, faire une dernière montée avec eux, et rentrer à l’appart, ultime terrasse ensoleillée…
J+1 : Même chose, sauf que nous déjeunons avec les enfants… Mais ne montons pas au sommet : il tombe une sorte de chose blanche et froide qui ne couvre rien, mais qui brouille la vue…
J+2 : Non, je rends les skis… Trop de monde sur les trente pistes ouvertes (sur plus de 110…), trop peu de neige, trop molle, pas de plaisir… je ne suis pas si affamée…
Dernier jour, les enfants ont eu leur médaille, ils en sont fiers, nous aussi. Il fait toujours aussi beau, et chaud, et nos amis moniteurs se demandent où est ce qu’ils vont bien pouvoir aller skier la semaine prochaine…
Nous, la semaine prochaine, on va sur la côte finalement…
Exit le ski jusqu’à l’an prochain… peut être même à une autre période…