Magazine Journal intime

J’ai testé pour vous…

Publié le 17 avril 2011 par Sebika

DANS LE PORT D’AMSTERDAM…

… Je n’ai pas vu de marins chanter, mais c’était tout de même plutôt festif !

J’ai testé pour vous…

Le long des canaux...

C’est le deuxième billet en un court laps de temps où quelques paroles des chansons de Jacques Brel s’invitent dans un article… Croyez-vous aux coïncidences ?

Pour mon premier vrai voyage en solitaire, Amsterdam s’est imposée d’elle même. Celle que l’on appelle communément la « Venise du Nord » s’était glissée en très bonne place… dans mon carnet de bal des villes européennes.
Je partais avec quelques appréhensions : la langue, le côté « festif » et « subversif » de la ville…
Au terme d’un week-end intense, je suis plus qu’enchantée par l’expérience. Si notre relation a commencé timidement, elle s’est intensifiée crescendo, jusqu’à ce que je m’y sente chez moi. Il n’y a pas d’autre mot. J’avais rarement été aussi happée par une ville. La langue n’a pas été un frein… j’ai même été très surprise de découvrir un emploi massif de vocabulaire français, un peu partout. Et puis l’anglais s’utilise intuitivement, les gens sont très amicaux et serviables, c’est un climat sain et joyeux.

J’ai testé pour vous…

Paisibles canaux

Sérénité. Voici mon état d’esprit au retour de ce voyage.
Pourtant, l’histoire n’avait pas très bien commencé. Jeudi soir, première déconvenue : problème de locomotive sur notre train. Quarante minutes de retard. C’eût put être bien pire, certes ! Depuis que j’ai vécu la journée noire d’Eurostar à King’s Cross – St Pancrass, je suis très zen sur la question des retards de trains.
Résultat : je rate mon rendez-vous avec une amie (qui elle part d’Amsterdam).
Deuxième déconvenue le lendemain… entièrement due à mon (étonnante) étourderie… Un qui pro quo fort désagréable… dont je suis la seule responsable. Une mauvaise lecture d’informations données par le Routard… un manque certain de réflexion de ma part… et le mal était fait ! En voulant rejoindre Zaanse Schans (à peine à vingt minutes de train d’Amsterdam), je me suis retrouvée à Alkmaar… Puis bien sûr, trajet inverse (avec correspondance et tout le toutim !). 1h45 de perdues sur mon emploi du temps bien chargé.

Puis, tout s’est enchaîné sans heurts. Admirablement… bien que douloureusement ! (Je ne suis pas raisonnable du tout, lorsqu’il s’agit de visiter : j’utilise toutes mes forces… et parfois je carbure sur les réserves !)

J’ai testé pour vous…

Petite balade bucolique à Zaanse Schans...

Visites : De Bonte Hen (un moulin à huile toujours en activité), canaux (balade en bateau), Hortus Botanicus (jardin botanique), le musée Van Gogh, le Rijksmuseum, Die Nieuwe/oude kerk, Huis Marseille – Museum voor fotografie, Fotografie Museum Amsterdam (FOAM), begijnhof… et bien sûr les canaux (à pieds), le marché au fleurs, Vondelpark,  un concert extraordinaire au Concertgebouw, etc.
À Amsterdam, j’ai mangé grec, français, belge, italien… mais j’ai aussi goûté les merveilleux – que dis-je ? extraordinaires – broodje, ces sandwich dont je suis une vraie fan, depuis Copenhague. Les pains des pays du Nord sont un vrai régal ! J’ai du mal à en trouver en France (et puis la saveur expatriée n’est jamais la même n’est-ce pas ?) J’ai aussi craqué sur le carrot-cake… sur des cheesecakes…

J’ai testé pour vous…

De bien jolies rencontres...

Quant aux coffee shops et autres activités érotico-culturelles spécifiquement amstellodamoises, j’avais certes quelques réticences… et je me suis rapidement décontractée sur la question. A tel point que la première fois que je suis passée par le Red Light District (le Quartier Rouge, donc), pour visiter die oude Kerk (la vieille église), je n’ai absolument rien remarqué. Pourtant j’avais lu beaucoup de choses sur la spécificité de la cohabitation église/prostitution… mais j’avais autre chose en tête. Par la suite, je suis passée à plusieurs reprises dans le Quartier Rouge… un peu par hasard à chaque fois (c’est assez central et on peut difficilement l’éviter, surtout lorsqu’on appréhende une ville par la technique du « je vais là où mes pieds me portent ». (il va sans dire que je ne me suis pas non plus baladée là en pleine nuit… j’ai préféré la journée – où le quartier est aussi animé que les autres attenants, et le crépuscule.)
Je ne peux pas dire que j’ai particulièrement apprécié de voir ces dames en petite tenue derrière leurs vitrines… mais je n’ai rien vu de malsain (ce qui ne veut bien sûr pas dire que cela n’existe pas).
J’ai respiré les douces effluves des coffee shops… qui m’ont rappelé bien des souvenirs… d’une période bel et bien révolue, et sans regret.
Sur la question de la prostitution, je dois avouer que cette « décontraction » me semble bien plus honnête qu’ailleurs. Penser que parce que l’on cache les choses… elles n’existent pas, est d’une hypocrisie risible ! Et de plus, en ayant pignon sur rue, il me semble que bien des trafics peuvent être évités (diminués ?)…

J’ai testé pour vous…

Dis camion pour voir ?

Un temps magnifique, une ville pétillante, en bref, ce bref séjour m’a vraiment enthousiasmée ! À tel point que je m’imagine presque pouvoir vivre un jour à Amsterdam… Un jour, ai-je dit !
Et puisque je suis une bonne touriste bien docile, j’ai bien sûr ramené quelques souvenirs… gustatifs… ou non !

J’ai testé pour vous…

Tulipes, tulipes, tulipes !


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