Révolutions

2 mars. J’hésite à me répandre sur la deuxième semaine de révolution dans le Wisconsin, où les fonctionnaires manifestent (c’est pas si souvent !) contre la suppression de leur droit de négociation collective ; sur les révolutions démocratiques tunisienne, égyptienne et libyenne, que les américains se désolent de ne pouvoir mettre au crédit de leurs efforts diplomatiques ou militaires dans la région ; ou encore sur la révolution en gestation de mon anniversaire (demain !) que ma fille m’assure devoir être le plus mémorable des cinq dernières années et des cinq qui suivront (faut dire qu’elle le prépare depuis deux semaines).

Et puis finalement j’ai préféré passer un bout de la soirée à écouter Steve Jobs présenter iPad 2 à San Francisco aujourd’hui. Un de ces outils dont on se demandait à quoi il pourrait bien servir il y a seulement neuf mois (souvenez-vous) et qui, après 15 millions d’unités vendues et avec plus de 65000 applications disponibles, a commencé à révolutionner en profondeur l’éducation, la médecine, la musique, la peinture, et… oui… même le business ! Une révolution sans enjeu démocratique sans doute. Mais une révolution, sans doute.

iPad 2 sort le 11 mars aux U.S et le 25 mars en Europe (bonne nouvelle Nanarf, tu pourras t’en acheter un plus vite que je ne te l’enverrai).

Plus fin, plus léger, deux caméras pour la vidéo-conférence, une carte graphique neuf fois plus rapide, et une nouvelle sortie HDMI : comme je me suis complètement fait dépossédé de mon iPad par les dessinateurs, musiciens, lecteurs et étudiants de la famille, je n’aurai même pas besoin de l’argumentaire technique pour m’en procurer un nouveau, rien qu’à moi !

Stay Hungry! Stay Foolish!*

* même si vous ne supportez pas le personnage, cette adresse de Steve Jobs aux étudiants de Stanford vaut qu’on la ré-écoute.