Voilà une nouvelle qui devrait conforter tous mes lecteurs parisiens qui s’agacent de l’arrogance du soleil californien, et refroidir tous ceux qui m’interrogent sur le meilleur moyen de venir s’installer de ce côté de l’Atlantique, si possible à l’Ouest. Los Angeles ne se classe que 44e au hit parade de la qualité de vie dans les grandes villes du monde, publié ce mois ci par l’observatoire statistique de The Economist. C’est une progression par rapport à l’année dernière (48e), et c’est mieux que New York (56e) et Londres (53e). Mais c’est loin derrière Paris, qui se voit attribué la 16 ème place !
Le classement tient compte de facteurs comme l’environnement, les infrastructures, les transports, la culture, l’éducation, la santé, la criminalité et la vitalité économique. Devant Honolulu, Pittsburgh (ma photo) se classe numéro 1 des villes américaines et 29e mondiale, comme en 2010 et une demi douzaine de fois avant ça. Vancouver est à la tête du classement mondial, renforcée dans sa position de numéro 1 par l’impact positif des Jeux Olympiques sur ses infrastructures.
J’ai vécu quinze ans à Paris avant de déménager pour Pittsburgh, puis Los Angeles, et après avoir rejeté une opportunité de m’installer à Vancouver.
À ce petit jeu de « la ville où l’on vit statistiquement le mieux », je n’ai clairement pas pris le chemin du nirvana. Question de pondération dans les critères sans doute (franchement, à voir Vancouver, Vienne et Toronto dans les cinq premières, les statisticiens de The Economist doivent préférer le curling à la pétanque). Et puis il en faut bien qui rêvent encore de faire le Paris (16e) – Dakar (131e) !