Les pissenlits
Au printemps,
Dans les prés
De petits soleils discrets s’épanouissent
Tout n’est plus que verts et jaunes
J’aime cette symphonie paysanne
Parfum de pollen
Bourdonnements d’abeilles
Rêve de miel…
Puis un matin, surprise
Voilà que d’innombrables lunes
Toutes rondes, toutes blanches
Ont remplacé les soleils
Et ce n’est pas la nuit
Voilà qu’au moindre souffle
Des plumetis s’envolent
Plus légers, plus aériens qu’une plume
Ils volent, tournoient
Suivent les courants
Et quand ils sont trop loin
Ils se confondent à l’horizon
Le regard les perd
Dans ces prés parsemés de lune
Il n’est pas rare d’entendre des rires
Le chant des cascades enfantines égrène ses notes
Il n’est rien de plus beau.
Dans le printemps pascal
Joues rebondies
Ces Zéphyrs au regard illuminé
Soufflent sans se lasser
Grisés de joie.
L'image qui m'a inspiré ce poème ?
C'est ici, chez BRUNO