Is love really stronger than pride?

encore une de mes pensées de salle de bains*, je sais. Mais , je me disais l’autre jour en écoutant Sade en prévision du concert qui aura lieu le 30 juin au Centre Bell à Montréal, que finalement est ce que l’on doit réellement mettre  notre orgueil de côté quand il s’agit d’amour?Mon dalon ( my BFF en créole) de Québec dit qu’il faut avoir un minimum d’orgueil en amour. Cela permet de protéger ses intérêts, et plus tard de ne pas regretter d’avoir été trop carpette avec un mec.Mon dalon de Guadeloupe, lui dit qu’il faut faire les choses en ayant conscience de pourquoi on les fait, et une fois cette étape franchise y aller à fond, sans considération pour son orgueil. Avant d’aller fouiller les opinions de mes dalons du bout du monde, il faut que je réponde à une question soulevée, à ce stade du billet: Qu’est ce qu’on entends par avoir de l’orgueil en amour? Je crois que quiconque a déja aimer et a eu un jour le coeur brisé, sait de quoi je parle et de quoi parle Sade. Sans rentrer dans le cas du fonctionnement de la relation amoureuse, je parle de la situation où tout est fini, le couple n’est plus, mais l’amour vit encore. Du moins, pour une des deux parties. Quoique, selon moi, la considération et l’affection que l’on a un jour porté à quelqu’un ne s’évanouit ni ne s’évapore jamais. Y a t il un code d’honneur  quelque part qui veut que l’on doit enfouir cette considération une fois la plaie refermée  pour ne pas risquer de « perdre la face»? Ou encore un code de conduite qui veut que l'on ne doit pas s'enquérir de la personne ni lui témoigner de la bienveillance de par certaines attentions... Et même pourquoi considère t on que le fait d’avouer l’existence de ces sentiments est une mise à nu, un constat de notre vulnérabilité?Cela me paraît étrange, que dans ce domaine là, on puisse réfléchir à ne pas paraître ridicule, ou avoir honte de soi jusqu’à se sentir faible.C’est peut être parce que pour moi il n’y a aucune faiblesse à ressentir de l’amour. C’est un cadeau et c’est un don. Et même s’il n’est pas partagé, j’en reçois les bénéfices car l’amour décuple nos forces et nous rend capable d’affronter la vie. L’amour ne se perd pas. Alors à choisir entre ma fierté et mon orgueil qui nourrit mon égo, et mon amour indomptable qui nourrit mon âme, je choisis la deuxième option!  Après tout, on n'a de compte à rendre qu’à soi même.Bien sûr, l’amour de l’autre ne doit pas signifier aveuglement ni bafouement de sa propre personne. Il faut lâcher prise sur la partie que l'on ne contrôle pas, mais jamais sur celle que l'on peut contrôler, à savoir le respect et l'amour de soi.Encore et toujours une question d’ E.Q.U.I.L.I.B.R.E! Et à celui qui a bafoué ma personne et mon amour, je souhaite bonne route et sans rancune, aucune :)Et vous, vous trouvez qu’on y gagne quoi à penser à sa fierté dans ce cas?