Magazine

Love actually

Publié le 28 février 2011 par Mymykoira
L’autre jour, j’étais sur la ligne orange de la STM (notre RATP ici à montréal)  et je regardai autour de moi ... Pas une seule personne ne se trouvait sans une paire d’écouteurs aux oreilles ou un livre à la main. Et ça m’a frappé... quelle serait notre exutoire, notre fuite du monde réel si la littérature, la musique n’existait pas? J’ai déja parlé de ça sur ce blog, cf ma première écoute du tube de justin Bieber ;-) , mais là , mon point c’est de me poser la question qu’est ce qui pourrait remplacer toute forme d’arts dans nos vies comme moyen de nous élever, de soigner nos plaies, de nous faire sourire? 

si vous regardez autour de vous, une vie équilibrée ne peut l’être que si une forme d’arts y trouve sa place. Que ce soit la lecture, le cinéma, la peinture,les musées, le théâtre, les spectacles humoristiques, la pratique d’ une danse latine, faire un tour à la nuit blanche dans le cadre du Festival Montréal en Lumière... Vous êtes d’accord, une vie saine c’est une vie qui intègre la création artistique quel qu’elle soit.Mais, vous remarquez que ce besoin se fait de plus en plus sentir. Plus la vie dans nos métropoles nous bouffent l’esprit et fragilisent nos coeurs, et plus nous sommes en demande d’évasion et de ces supports d’évasion.C’est qu’il y a un déséquilibre. Et je me dis que ce déséquilibre est nait du peu d’interaction avec autrui.Oui, on a des amis, oui on a une famille.Mais notre cercle se résume à ces personnes.Et si on laissait la place à l’inconnu du métro pour un chit chat sur la météo, ou sur le livre qu’il lit? Et si on saluait la personne en face de nous quand on la croise du regard? Et si, tout simplement , on laissait rentrer pour 2, 5 voire 15 minutes, ces étrangers qui peut être sans le savoir vont embellir notre journée par une petite attention. «Ne pas être un numéro quelconque , appartenir à un clan , une famille , un groupe sociétal , c'est si bon», voilà ce que disait ma mère récemment dans un mailje crois que sans le savoir, elle a tout résumer. Au lieu d’aller chercher à résoudre par exemple le problème de santé mentale au Québec dans des programmes élaborés, attaquons nous aux vraies sources du problème de nos sociétés.Parfois quand on veut régler une situation, on ne voit pas que la réponse est là sous nos yeux. Tout simplement dans la simplicité et la sincérité des rapports humains ! 

Retour à La Une de Logo Paperblog