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Part Time Lover

Publié le 17 février 2011 par Mymykoira
Une des découvertes que j’ai faite ici à Montréal, c’est la pratique généralisée des «friends with benefits» pour ne pas utiliser le mot qui commence par F que l’on connaît tous... Mon esprit ouvert et qui se refuse à juger au premier abord a  tenté d’appréhender les choses. Paris est la ville de l’amour, ok. Mais Montréal? Vous le savez mieux que moi, il règne une liberté sexuelle bien particulière ici. Nous sommes dans un monde anglo saxon, qui plus est au Québec, où le mouvement féministe est allé plus loin que dans l’hexagone pour réclamer l’égalité des deux genres. Femme, comme homme, tout le monde gère plusieurs «bureaux» sans avoir un officiel. On consomme, on assouvit ses besoins, l’éclate sans les contraintes d’une relation.La liberté sans les chaînes?On pourrait s’arrêter aux apparences, en interprétant que chacun cherche à entretenir la machine et donc s’épanouir sexuellement... uniquement. Just For Fun.Mais je ne le crois pas.Et ça c’est ma seconde découverte. (Découverte basée sur un sondage fait dans mon entourage of course! )Le fait d’avoir des amis qui nous veulent du bien, n’empêche pas , fille comme garçon, de vouloir intérieurement rencontrer LA personne et la relation qui va avec... ( on est tous pareil sur la planète).On aurait pu conclure que Montréal était la ville où l’amour est mort.  Pas si vite. Il est toujours dans le tableau, dans le décor, mais en fond de toile. C’est juste l’esprit ou le vent libéral de l’Amérique du nord qui même dans ce domaine souffle, et nous rend plus pragmatique. ( et là, je m’adresse aussi aux immigrants que nous sommes qui devenons montréalais en ce domaine)Ben oui, on fait quoi en attendant ? On pourrait donc croire que deux écoles s’affrontent.Mon meilleur ami a une phrase qu’il répète souvent : « on ne peut pas servir deux maîtres». Doit on choisir un camp entre la recherche de l’amour avec un grand A et son épanouissement sexuel ? Ou est il possible de voguer sur la route et de trouver l’un et l’autre?J’entends déja ceux qui disent qu’avoir un FF c’est à coup sûr au bout d’une compte, une personne qui est insatisfaite, et j’écarte aussitôt cette affirmation car de ce que j’ai vu, les filles  ( car c’est bien d’elles dont on parle...) sont autant capables de fonctionner comme les gars.En réalité, il n’y a pas de recettes miracle en ce domaine. L’essentiel, et ce peu importe l’endroit ou on vit, c’est d’avancer sur le chemin, de faire ses expériences, de vivre pleinement en prenant ce qu’on a à prendre tout en restant SOI . ps: sur la carte perceptuelle de l’amour, Montréal se situe à égale distance entre le romantisme et le cynisme, n’est ce pas?Avec du retard, Happy Valentine’s Day you all ;-)

  

  

  

  

  

  

  

  


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