Depuis 1991 et l’affaire du sang contaminé distribué à des hémophiles de 1984-85, révélé par la journaliste Anne-Marie Casteret, l’opinion publique entend parler des malades hémophiles. Mais cette maladie reste encore méconnue.
On sait que la maladie est portée par un chromosome sexuel, celui de la mère et touche quasi-essentiellement les hommes chez lesquels elle favorise les hémorragies car le caillot formé n’est pas assez solide.
Il n’existe pas de traitement qui guérisse de l'hémophilie, mais l’administration régulière de prophylaxie par voie intraveineuse permet de prévenir l’apparition de saignements. Pour éviter les accidents hémorragiques, les patients dès leur plus jeune âge ainsi que leurs proches, doivent apprendre des règles d’hygiène et de sécurité, et leur application attentive au quotidien.
Le thème de cette année, la journée mondiale de l’hémophilie célèbre l’appui des changements positifs pour les personnes ayant un trouble de coagulation et sur l’incitation à d’autres d’agir dans le même sens.
Dimanche 17 avril s'est déroulé la journée mondiale de l’hémophilie, pour aider les malades, leur...