A la diable, arme lame comm’un fusible t’es capable, le tome ça comme note : unis vers… Saillies je pense amanite –tubercule- accélère mes particules, élémentaire mon Jackson, lego de construction amovible et calibre
Plus un rouble mais l’gras double, à la carouble j’suis vue puis garde à vue, j’en fais un plat assise sur ma chaise, retour à la case j’sens le vide, haut le cœur et peut-être les boyaux au cageot sans les chaussettes, dans l’tuyau j’reste dure entre les murs où j’entends ton murmure…
J’roule ma bosse en orbite, au zonz’ on m’prosélyte ; sans surprise j’y arrive : pas de preuve mais l’alibi splif, immunodépressif, j’esquive à l’instant le récif, once de roche dans un geste, manche en main sous la veste, la p’tite fille bouffe les restes et s’habille comme au far-west
Serre les dents, je m’retourne dans la nuit où rien ne luit. Sois patient’, j’dis tout haut, manqu’de derche et l’plafond est bas, c’est l’BAba… J’fusille l’extinguible …
REFRAIN :
Le corps de lame me véhicule, l’alarme roule, note salée me rouille je joue à pince-moi
Hosam’ où t’es passée ?
Et sonne l’hallali : si ce son est fatal, je suis veule dans la geôle où j’cherche le PQ.
A jouer la sentinelle en courte échelle, comme un numéro d’claquettes avec saut acrobatique j’ai pas entendu l’bip qui m’envoie dans l’inconnu
On s’dit tu et on louvoie l’tréfond quand allergique à la poussière, cendrier chez cendrillon, j’éternue le revers d’ton billet, désolée, le nain jaune a le rire désarmant, si je mens, songe à la vie qui sourit dans ma lame, sous mes insanités en tas sortiront quelques perles éclatées
L’homme océan est mort étouffé par son trésor, et l’amante boit du thé au jasmin sans remords. Dans ma cage, l’ventre gronde, dîne plus qu’au quart de peine passible, si t’es cap’ c’est tangible, rien ne s’ra plus jamais possible dans l’étable, sous le sable je vois trouble : ridicule, j’ai la trouille dès qu’l’alarme gonfle les voiles de mon intolérable
Gèle mon khôl sous le trait d’mon émoi
Tu m’as touchée j’ai coulé
Refrain
L’gyrophare sème le bleu au fond d’l’ambulance, sous l’nimbus j’prends la douche à plein corps, en cumulus
On m’embarque tu vois le topo : mise à nue, fouille au corps ; regards doubles : profil-face ad nauseam, j’pensais pas qu’j’étais profonde
Matricule, on me nomme juste avant la ronde, me détaille le fascicule, mesures sur la balance, avant de sceller les planches
D’l’aut’ côté, j’suis habile ça m’reprend … Mais sois pas pressé d’arriver, t’as le temps… Tel est l’cri qui me comprend : dans l’enclave, l’room service part à la dérive
Si t’es vieux ou trop pieux ça finira en réglisse …
Ne suis que la belle Ourse en plux qui dit non
A toi l’ami qui fais ta mue si délectable n’m’en veux pas de jouer avec tes ficelles, maint’nant que j’sais que la grande faux n’est qu’un leurre dans l’panier de son, lève ta tête suis l’abeille
refrain
L’bakélite qu’est marqué sur l’étiquette isole le son qui m’habite et m’éreinte ; il revient quand je râle et finit en message d’erreur. Déshérence et p’tites manies dissoutes en arguties, tant que t’es heureux je suis touareg, dans l’désert bleu d’mes vectorielles
Ni oui, NINO de Paname je te dédie ce poème qui sent l’ail, j’ai écouté ton « L’âme » jusqu’à en avoir mal, jusqu’à rire, jusqu’à en rougir ; oui j’ai honte c’est pour ça qu’j’écris, dans mon lit, calfeutrée dans une couche d’adrénaline et cernée par la fumée
Mon pagne et mes misères, apprêtée j’ai bien galéré….le sang noir a coulé pour celer le pacte,
Tout s’effiloche dans mon clavier…
Pour tisser dans la toile une cotte qui m’aille avant qu’je baisse ma garde
Et j’me sens comm’ Assurancetourix
A l’heure où le monde l’embardise …
Et peu à peu je m’atomise
refrain