J'en parlais, j'en rêvais...Je l'attendais, je l'appréhendais...
Et bien c'est fait !
J'ai quitté Paris samedi matin pour retrouver la Promenade des Anglais, le bord de mer, le climat méditerranéen, mais surtout pour courir le Semi-Marathon de Nice !
Après avoir quitté Paris hier matin, je suis arrivée à Nice vers 13h00.Le temps de déposer ma valise à l'hôtel et de faire connaissance avec mes voisines de chambre, il était temps de retrouver Franck, notre coach cette année.
Un petit brief sur l'organisation du week-end, des conseils et recommandations à appliquer cette saison, et nous voilà toutes parties sur le Village du Semi-Marathon pour une petite conférence de presse (oui..oui !!) et pour la remise des dossards.
Il fait beau à Nice. Le village est installé le long de la Promenade des Anglais, dans les jardins Albert 1er.Nous n'aurons malheureusement pas le temps de faire un petit tour en bord de mer ou dans le centre ville. Les minutes sont comptées et il nous reste très peu de temps personnel.Ce temps personnel, justement, je le consacre à courir une petite demie heure, histoire de me mettre en jambes pour le lendemain. Les transports de la journée et les piétinements sur le village ont alourdi mes jambes. Il est nécessaire que je leur permette de retrouver un peu de souplesse et de légèreté.
La journée a vite passé.A 22h30, extinction des feux. Je parviens difficilement à trouver le sommeil. Je ne suis pas chez moi. Il y a du bruit dans les chambres alentours.Ma nuit aura été courte. Le réveil est programmé à 6h00.
On se retrouve donc toutes en bas pour le petit déjeuner à 6h00.Des kenyans, favoris pour cette course, partagent le même hôtel. Mais comment font-il pour courir à 20km/h ??
A 8h00, on quitte l'hôtel.J'emmène avec moi ma valise car je n'aurai pas le temps de repasser par l'hôtel après la course. Mon vol est annoncé à 13h20. Je dois m'enregistrer avant 12h40.Une petite pression supplémentaire me travaille : la course étant lancée à 9h30, je n'ai pas le droit à l'erreur si je ne veux pas rater mon avion. Je n'aurai, en plus, pas le temps de prendre une douche avant de tenter de trouver un taxi qui me déposera à l'aéroport.
Bref, à 8h00, on quitte l'hôtel.Je dépose ma valise sur un stand dans le village et nous allons nous échauffer quelques minutes avant le départ.
Il fait chaud aujourd'hui. Il y a quelques nuages, mais peut-être pas suffisamment...
A 9h30, le départ est lancé.
Il y a beaucoup de monde ! C'est presque pire qu'au semi de Paris. Impossible de trouver un chemin pour passer. On piétine. On se marche dessus. On se bouscule. Vraiment, ce n'est pas agréable ! Les trottoirs ne sont pas libres. Courir à son allure est vraiment difficile dès le départ.
Cette difficulté va se ressentir les 5/6 premiers kilomètres.Je ne dis pas que j'ai perdu des minutes à cause de cette difficulté à courir à son rythme. C'est juste qu'il n'est vraiment pas simple de trouver son allure et de la conserver quand on est encerclées pendant plus d'une demie heure.
Le reste de la course se passe sans problème. Chacun parvient à trouver son rythme et sa voie.Les Kenyans me croisent au 5e km (ils en ont déjà couru 10 !), puis à nouveau au 12e (ils sont presque arrivés !)
Courir en bord de mer, quel plaisir !!!C'est vraiment très agréable !
Il m'a juste semblé que cette Promenade des Anglais était interminable. Après avoir couru 10km en centre ville, le parcours se poursuivait sur la Promenade des Anglais. Il fallait la parcourir dans sa totalité jusqu'à l'aéroport de Nice, puis faire demi-tour. J'avais la désagréable sensation de ne pas parvenir à arriver jusqu'à l'aéroport. Il faisait chaud. Je commençais à fatiguer et cet aéroport qui n'arrivait pas !
Heureusement, les ravitaillements sont nombreux tout le long de la course : eau, powerade, éponges imbibées d'eau... Je les ai tous accueillis avec le sourire ! Et chaque fois qu'il m'a été possible, j'ai conservé une éponge d'eau avec moi pour me rafraîchir régulièrement jusqu'au prochain ravitaillement.
Je suis arrivée en 1h 42m 37s.C'est mon meilleur temps sur semi. 2 minutes de gagnées sur le semi-marathon que j'ai fait à Paris le 6 mars dernier !
Je suis contente car compte-tenu de la fatigue accumulée par les transports et le stress de la découverte de ma nouvelle équipe, ce résultat n'était pas gagné.
Je suis rentrée chez moi tout de suite après avoir couru.C'est juste dommage qu'il ne m'est pas été possible de rester davantage. J'aurai apprécié profiter de l'ambiance "après course" et pouvoir me reposer sur place.
Mais, ce n'est pas grave.Je suis contente car le déplacement valait vraiment le coup !