Al Qaïda et Nicolas Sarkozy: même combat.

Nicolas Sarkozy et Moustapha Abdeljalil / Reuters/Philippe Wojazer

Comme nous l’annoncions hier, Moustapha Abdeljalil, le chef des renégats libyens, a été reçu à l’Élysée ce mercredi.  Après donc Londres et Rome, Paris, par la voix de François Baroin, vient  d’annoncer que les pays de la coalition fasciste internationale déployée en Libye, dont la France, auront des officiers de liaison auprès du Conseil national de transition libyen (CNT), l’organe officiel de la rébellion libyenne.

De voir cette précipitation amène à se poser de nombreuses questions.

Primo, où sont donc les Africains pour s’opposer à ce déploiement de haine contre leur continent ?

Deusio, ne faut-il pas dissoudre, in fine, l’Union africaine (UA) qui ne sert à rien ?

Tertio, ne faut-il pas que les États africains quittent ce machin qu’est l’ONU ?

Je réponds oui, à toutes ces questions, notamment en ce qui concerne l’ONU et/ou USA. Comment comprendre que la représentante américaine à l’ONU, Susan Rice, a tenté de faire stopper l’enquête, par l’ONU, de l’agression contre Gaza par Tsahal (opération plomb durci), alors que des atrocités ont été commises et des bombes sales utilisées au phosphore blanc ?Où était cette coalition pour protéger les populations civiles ?

Pourquoi je m’en prends à l’ONU ? Simplement parce qu’elle vient de condamner l’utilisation des bombes à sous-munitions par l’ »armée libyenne » par ouï-dire. En effet, c’est un étudiant en chimie, si je ne m’abuse-, qui atteste cette utilisation. On est en plein délire. D’ailleurs, lorsqu’on nous annonce que Kadhafi tire sur des civils, c’est à se poser la question de savoir si ces insurgés armés sont des civils ?

Mais pourquoi ces gens n’envoient pas leurs propres enfants ? Mon souhait ? Que la Libye devienne un nouveau Vietnam, même comme je sens de plus en plus, face à cet acharnement, que Kadhafi ne tiendra point..