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Qu'on aime ou pas, les valeurs d'aujourd'hui sont basées sur la célébrité et le marketing et dans ce rôle nul ne peut nier qu'Arnold Schwarzenegger est un spécialiste et qu'à côté de lui, Herman von Rompuy fait pâle figure. Il est même certain que sa candidature devrait plaire à certains de nos dirigeants. Avez-vous noté le sourire béat du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand lors de la remise de la Légion d'honneur à Arnold Schwarzenegger à Cannes, le 4 avril dernier ? (Voir notre article à ce sujet)
Alors qu'en 2009, l'américano-autrichien avait déclaré à des journalistes qu'il ne se représenterait pas à d'autres élections politiques au terme de son second mandat de gouverneur, - terminé le 3 janvier dernier - celui-ci n'a pas perdu de temps pour faire annoncer son intérêt pour la présidence de l'Union européenne. Les prochaines élections sont en 2014. La commission des Affaires constitutionnelles vient de publier un rapport proposant une révision des élections européennes, trente ans après leurs mises en place, en 1979. Une des nouveautés majeures proposées par cette commission est de mettre 25 sièges parlementaires de côté pour des candidats élus à partir de listes présentées dans toute l'Europe par les partis politiques européens. Nous allons donc assister à la création de "listes transnationales", dont les candidats seraient des personnalités politiques ou des célébrités européennes afin de rendre plus sexy ces élections qui aujourd'hui n'intéressent pas assez les citoyens de l'Union. Rappelons que lors des dernières élections en juin 2009, le taux d'abstention avait atteint 57%, un record. Qui a dit que les Américains ne suivaient pas l'actualité européenne ? Il semble bien pourtant qu'Arnold Schwarzenegger est tout compris. Il semble que de l'eau est coulée depuis que Henry Kissinger – pourtant lui aussi d'origine européenne - semblait ignorer ce qu'était l'Europe. Le sujet est donc à la mode. Tout le monde pose ses marques, les libéraux au parlement européen viennent justement de proposer un nouveau calendrier et aimeraient que le prochain président de la Commission soit choisi parmi les eurodéputés récemment élus avec Guy Verhofstaft en candidat déjà pratiquement déclaré.
C'est en effet, le grand nettoyage de printemps en ce moment à Bruxelles. La Commission d'abord qui veut durci le "code de conduite" de ses commissaires, afin d'empêcher d'éventuels conflits d'intérêts et lutter contre le lobbyisme. Cette décision a été prise à la suite de plusieurs scandales et au moment où justement sera bientôt jugée à Bruxelles une affaire de corruption présumée impliquant un ancien fonctionnaire néerlandais et un lobbyiste français ayant travaillé pour un syndicat agricole. De même, des commissaires acceptent des propositions de poste dans des entreprises liées à leur ancien domaine d'activité principal trop peu de temps après avoir quitté leur fonction au sien de l'Union. Toutefois, l'interdiction de lobbying est encore loin d'être générale. Le Parlement ensuite, qui veut lui aussi faire le ménage dans les relations entre ses élus et les groupes de pression, à la suite là aussi de plusieurs scandales dont le dernier en date a été révélé par l'hebdomadaire britannique Sunday Times. Rappelons que plusieurs eurodéputés sont accusés d'avoir accepté de l'argent de la part de journalistes se faisant passer pour des lobbyistes en échange du dépôt d'amendements législatifs. De nouvelles mesures sont attendues en mai. Affaire à suivre.
Faudra-t-il en passer par là pour que les États-Unis s'intéressent et comprennent l'Unio...
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