Magazine Journal intime
Des macarons et Marie-Antoinette
Publié le 05 février 2008 par Anaïs ValenteJ’ai donc dégusté mes macarons Ladurée rapportés de mon périple parisien (et je vous remets le dessin tout mignon de Mahaut, tant qu'à faire) en zieutant le film Marie-Antoinette, de Madame Coppola (j’écris Madame car son prénom ne me revient pas, là, de suite, et que j’ai un rat avachi sur mon épaule, empêchant toute recherche sur internet à l’instant où je vous écris).
Le choix du film colle parfaitement à l’ambiance macarons, si ce n’est que mes neurones se sont énormément entrechoqués durant le générique, me poussant à me poser cette question hautement intellectuelle « Marie-Antoinette, c’était qui ? » Ooooooooooh, ne riez pas immédiatement, je sais que c’était la femme du roi de France, décapitée à la révolution (je l’ai toujours su, et si tel n’avait pas été le cas, vu l’intérêt récent que j’ai manifesté pour Versailles, dont je parlais récemment sur ce blog, clair que maintenant, je le saurais). La question précise, mais non moins digne d’une inculturée telle que moi, je l’avoue, était la suivante : « c’était la femme de quel roi exactement ? » Louis XIV ? Que nenni, puisque ce roi a fait construire Versailles, bien avant la révolution. Louis XV ? Oups je l’avoue, connais pas. Louis XVI ? Pourquoi pas, puiqu’il n’y a pas eu de Louis XVII, si je ne m’abuse. Louis XVI fut le dernier roi, donc le décapité.
Avec ces réflexions déneuronées qui ont fortement pertubé la charmante damoiselle qui m’accueillait en son château pour la dégustation de macarons, j’ai loupé le début du film.
Concentration.
Suite du début du film.
Et là tout s’embrouille à nouveau dans ma tête, avec le mariage de Marie-Antoinette avec Louis-Auguste. Mais c’est qui ce Louis-Auguste ? N’est-ce pas Louis XVI qu’elle doit épouser ? Je sais, ce billet aurait dû s’appeler « blonde », car je le suis. C’est définitif. Brune à l’extérieur. Blonde à l’intérieur. Comme un kinder.
Mais je ne suis pas ici pour vous parler d’œufs en chocolat, mais de macarons. De chez Ladurée.
Et sur ce coup là, vous risquez d’être déçus… car je l’ai été. Déçue. Oui. Vous lisez bien : Anaïs a été déçue par ses macarons Ladurée. Auxquels elle préfère, de loin, ceux de chez Darcis. Voilà, c’est dit.
C’est la farce qui ne me convainc pas, du moins pour certains macarons, comme le caramel au beurre salé, que je trouve passablement écoeurant, ou la framboise, dont la farce se rapproche trop de la confiture. Par contre, je fonds pour le cassis-violette, au goût prononcé, ou le pétale de roses et le praliné, tendres à souhait.
Mais tout bien réfléchi, rien à faire, je préfère les Darcis. Ou quand l’élève dépasse le maître (Darcis ayant été formé par Ladurée, pour rappel) !
Passqu’avec les Ladurée, j’ai pas eu la magie. Pourtant je m’étais mise en condition : un film où même Marie-Antoinette mange des macarons, une charmante compagnie, une boîte jolie comme un cœur (même si c’est pas la boîte que je voulais et que j’en râle encore). Alors qu’avec les Darcis, ben j’ai eu la magie. En regardant je sais plus quoi à la TV. En pyjama pilou rose. Et seule. C’est dire s’ils sont magiques, les Darcis.
Oufti, quand essque je retourne à Liège ?