Beebee poursuit son chemin en compagnie de « Jeannot ». Cet homme est merveilleux !
S’interviewer dans son propre roman pour ne parler que de lui .
Quel culot ! Quelle audace !
Beebee savoure ses voyages avec Jeannot
« Il y a trop de romans, il en pleut de partout, le métier est gâché, la mauvaise monnaie chasse la bonne, on sent le bout du rouleau. Beaucoup de romans dont on parle, comme vous dites, qui ont reçu des prix et dont les ventes donnent le vertige, sont au-dessous du médiocre. Quelques-uns sont honorables. On en trouverait de bons. Simplement, il y en a trop. Le pire étouffe le meilleur. Il n’est pas impossible que le roman soit fini. Son succès l’a tué. »
De ce constat fait par Jeannot, Beebee a décidé d’entamer une année littéraire à son côté. De se laisser porter par son œuvre ! Nan elle ne lira pas l’odyssée. Ni l’Iliade. Pourquoi pas Chateaubriand ?
Un homme capable d’affirmer « il faut être économe de son mépris étant donné le nombre des nécessiteux » doit être doté d’une sacré plume !
Jeannot, pour qui « écrire est ardu. Ne pas écrire est impossible »,
transmet son amour de la vie à chaque page.
« Pour être prête à tout, n’acceptez jamais rien. »
Une fête en larmes Jean d’Ormesson
Bon d’accord , il n’y a pas que Jeannot dans la vie de Beebee. Beebee est admissible.
A nous deux, l’oral !